Dans son édition du jour, le Midi Olympique ouvre un débat sur le thème suivant : le contrôle antidopage par géolocalisation est-il trop contraignant ? 

Le manager Toulonnais Bernard Laporte a été invité à donner son avis sur le sujet. Extrait : 

« A l’époque ou j’étais Secrétaire d’Etat aux Sports, nous avions beaucoup de débats autour de ce thème-là. Les cyclistes disaient qu’ils étaient les seuls à subir les impératifs de la géolocalisation. Est-ce contraignant ? Oui clairement. Je ne suis pas favorable à un ‘flicage’ des joueurs : ce ne sont pas des voyous. Ils connaissent leurs droits et leurs devoirs. Le rugby, en tant que sport collectif, doit être différencié des autres sports individuels. Les joueurs travaillent en club dix mois sur douze : il y a des contrôles et un suivi quotidien. Dans un sport individuel, la préparation dure six mois. Les six autres mois, tu ne sais pas vraiment ou se trouve l’athlète ni ce qu’il fait. Je ne suis donc pas un partisan farouche de la géolocalisation dans le monde du rugby. »