De temps en temps, Dédé Véran que l’on ne présente plus, passe au siège ( des Z’ACRAU ) nous donner ses impressions par des petits mots

« Vous ne pouvez pas savoir comment je regrette de ne pas avoir parlé lors de la soirée du Centenaire. Je me suis arraché comme un voleur car je devais rentrer à l’hôpital pour 22h.

Le RCT transforme un homme.

J’y suis arrivé à 20 ans (reichel) et j’y suis resté 6 ans.

Quand je suis parti rejoindre le RCH pour entraîner et jouer, j’étais un autre homme : sûr de moi, sûr de ma force, sûr de réussir.
Le RCT permet à un jeune rugbyman de savoir ce que SERIEUX, RIGUEUR et TRAVAIL veulent dire.

Moi qui étais gardien de but de foot jusqu’à 18 ans et après avoir débuté le rugby à 19 ans en 4ème série (Le Lavandou), j’ai rejoint le RCT en juniors Reichel (1/2 finale perdue contre le Racing 8 – 5 ).

Je disais à ma mère : « Tu verras, j’y arriverai un jour ! Je jouerai avec André, Aldo, Christian, Jo, Bernard, Paul, Féli, Petit Louis » et j’y suis arrivé. J’en suis très FIER, car j’avais de toutes petites qualités mais j’avais un cerveau, un coeur et des couilles. Et avec ça tu charries des montagnes.

Oui le RCT transforme un HOMME. je me souviens comme si c’était hier, le jour de mon intronisation en Equipe 1. Le droit d’avoir dans le vestiaire une place avec son NOM INSCRIT sur le porte manteau, et la panoplie d’équipements (grandiose), c’était le COS SPORTIF et le sac LAFUMA.
Et puis après le choix d’aller chercher la tenue du club (pantalon, veste, chemise, pull, cravate) dans un grand magasin de la ville, là tu te dis putain c’est BONNARD.

Et puis il y a les entraînements à MAYOL avec des centaines de mordus qui te donnaient de suite l’ambiance dès ton arrivée. Soit il y avait eu un bon match et qu’en plus ils t’avaient trouvé bon. Ils te souriaient, te cajolaient, t’applaudissaient. Soit le match avait été perdu et ils ne te calculaient pas, ils te montraient leur colère de les avoir déçus.
Tu savais ce qu’il te restait à faire le dimanche d’après. Prêt à t’encenser, prêt à te BRULER.

J’ai ce souvenir ou à chaque fois à 3 minutes du coup d’envoi on venait toute l’équipe dans la douche et ou par le petit fenestron on donnait un dernier coup d’oeil à la tribune Mayol et on écoutait les CRIS du PUBLIC : TOULON, TOULON, TOULON et là NOUS ETIONS PRES A FAIRE EXPLOSER LES AUTRES.

Moi le petit Hyérois, le petit minot, j’étais un autre HOMME, je ne craignais plus degun, j’étais sûr d’être FORT, j’étais KING KONG, j’étais un FOU FURIEUX.
C’était TROP BON. Plus rien sur Terre ne m’a apporté cette « bandaison »; C’est ça le RCT.

OUI le RCT m’a permis d’être qui je suis , un HOMME avec une grosse paire de COUILLES et un COEUR IMMENSE.
Et si aujourd’hui j’affronte la maladie avec COURAGE et TENACITE et bien j’en suis sûr, c’est au RCT que je le dois.
Car ce CLUB m’a donné UN COURAGE et UNE VOLONTE INEBRANLABLE. »

MERCI A TOUS LES GENS DU RCT.

DD Véran de l’Ayguade.