Qui va gagner samedi ?

Pour tout dire, je suis assez « flippé » d’aller jouer affronter le Stade Toulousain sur sa pelouse. Car sur le papier, il n’y a pas photo. C’est la meilleure équipe d’Europe. Depuis le début de saison, ils ont inscrit 62 points à domicile contre Agen, 35 points à Bayonne, chez eux… Nous, nous sommes invaincus mais sincèrement, si la logique est respectée, Toulouse doit l’emporter.

Entre Toulon et Toulouse, quelle est la ville où il fait le mieux vivre ?

Ce sont deux villes complètement différentes. J’ai vécu mes années étudiantes à Toulouse qui bouge beaucoup, qui est proche de la montagne et de la mer. Toulon, je n’y vis que depuis deux mois. Je me suis déjà aperçu que c’était plus calme. Mais le cadre de vie, grâce à l’environnement naturel, à l’ensoleillement, est vraiment exceptionnel.

Qui est le grand favori pour le titre de champion de France ?

Toulouse. Car il gagne presque toujours ses grands rendez-vous. Le nouveau Toulon n’a encore rien gagné.

Quelle est l’équipe qui développe le plus beau jeu ?

Cela dépend de ce qu’on entend par là. Si le plus beau jeu, c’est celui qui gagne, alors, c’est nous, avec six victoires de rang. Mais il est sûr que le « beau » jeu qui plaît tant au public est plutôt du côté du Stade toulousain dont c’est vraiment la marque de fabrique. Sur ce plan là, Toulon est encore en rodage.

Quel est le club qui accorde le plus de place à la tradition ?

Ils sont vraiment à égalité. Ils ont des racines totalement différentes mais le poids de l’histoire est aussi ancré chez l’un ou l’autre. Ce sont deux clubs avec une identité très forte.

Quel est votre plus beau souvenir, en tant que spectateur, celui qui vous a le plus marqué ?

Je ne me souviens pas de la finale de 1989 quand Denis Charvet marque son essai de 100 mètres (Toulouse l’avait emporté 18-12). Alors, je dirais le premier match disputé au Stade Vélodrome. Toulon, qui n’était pas franchement favori, l’avait emporté 21-9.

Quel est le club qui paye le mieux ?

Je dirais Toulon car je n’ai jamais été vraiment professionnel à Toulouse. Quand je jouais au sein de l’équipe des espoirs du Stade toulousain, on me remboursait les billets de train SNCF après les déplacements. J’étais content car je ne méritais sûrement pas plus.