Laporte souhaite une nouvelle formule pour la H-Cup

Laporte souhaite une nouvelle formule pour la H-Cup

Le mardi 25 septembre 2012 à 17:28 par David Demri

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Le manager de Toulon prône pour une compétition entièrement ramassée sur deux mois à l’automne

Bernard Laporte n’a pas encore exploré tous les recoins de la planète rugby. L’ancien entraîneur du Stade Français ne connaît de la Coupe d’Europe que sa face la plus obscure, les Anglais ayant boycotté l’édition qui a suivi le premier titre de champion de France de l’ère Max Guazzini, en 1998. Aussi porte-t-il un regard neuf sur cette épreuve « sympathique », mais qui le serait encore plus si elle se disputait d’un seul tenant.

« En un bloc, martèle l’ancien secrétaire d’Etat aux Sports. Je ne dis pas qu’il faut commencer par ça, mais ce pourrait être un bloc au milieu du championnat. En novembre ou décembre, par exemple, et après, on passera à autre chose ». Une position avant-gardiste de la part d’un technicien pas viscéralement attaché non plus au concept de phase finale en Top 14.

Avec la même liberté de ton, il continue de trouver quelque peu incongrues les affiches franco-françaises dans cette épreuve, alors que la version continentale de Toulon-Montpellier sera, événement rarissime, diffusée en prime time sur Canal Plus un dimanche soir, le 14 octobre. Mais considérant que « c’est un bonheur » de se lancer dans cette nouvelle aventure, l’actuel manager des Varois invitera ses joueurs à « y aller à fond ». Qualifiant leur début de saison de « quasi magique », Guy Novès, son homologue toulousain, considère que le RCT « est l’équipe qui, demain, peut réaliser le doublé championnat-Coupe d’Europe ».

Comme Toulouse en 1996, performance pas rééditée depuis. Les Toulonnais sont-ils les nouveaux Galactiques ? « On a le cinquième budget de France, répond, amusé, Laporte. Si nous, on est les Galactiques, que sont les quatre qui sont devant nous ? ».

Le genre d’appellation qui agaçait les Biarrots à l’époque où on leur collait la même étiquette. Chacun son tour. Longtemps relégable la saison passée, qualifié via sa victoire en Challenge européen, le BO cultive l’humilité à l’approche de cette coupe qui lui a échappé pour deux petits points en 2010 (21-19 face à Toulouse), se méfiant des Harlequins évidemment, champions d’Angleterre en titre, mais aussi, par expérience, des Italiens. « On a fait tellement d’efforts pour rejouer cette compétition que, forcément, on n’a pas envie de la galvauder », assure son capitaine, Imanol Harinordoquy. La transition sera facilitée par le lieu du premier rendez-vous, le Twickenham Stoop, théâtre de leur sacre en Challenge aux dépens de Toulon (21-18).

Quel représentant français a hérité de la poule la plus relevée ? Aurélie Rougerie, l’icône de Clermont, lève le doigt. Dublin accueillant la finale, le Leinster, avec un troisième succès consécutifs, égalerait le record des Toulousains, qui, eux, semblent mieux lotis. La remarque fait sursauter Novès : « Nous qui nous plaignons de ne pas rencontrer d’Italiens, on tombe contre Trévise, la plus grosse province. On aurait préféré avoir, comme nos amis biarrots, le Connacht, chez lequel on a gagné avec le bonus offensif l’an dernier, et Zebre, car, apparemment, mon ami Christian Gajan a du mal à avoir vingt-trois joueurs ».

Source: sudouest.fr

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  1. Passionnercete 25 septembre 2012 at 22h

    À noter la proposition de l'ERC de passer de 24 clubs à 20 clubs la prochaine saison( 6 français et 6 anglais maxi)

    Autre info après Londres la saison dernière, Dublin celle qui arrive, Paris devrait accueillir les deux finales en 2014.

  2. juniper 26 septembre 2012 at 04h

    mouais de toute façon ça n'arrivera jamais ces restructurations de cup ou de championnat!

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