Fabien Galthié, un petit mot sur Bernard Laporte à l’heure des retrouvailles?
Moi j’ai beaucoup de respect pour lui. Il m’a entrainé pendant quatre ans. Il a fait de moi le capitaine de l’équipe de France. Il m’a beaucoup appris. J’ai passé quatre années extraordinaires avec lui et je garde un très bon souvenir de « Bernardo ».

Le RCT est-il au-dessus de la mêlée dans ce championnat ?
Moi, j’aimerais être à leur place, franchement ! Il faut qu’on fasse un gros match. On n’est pas porté par la confiance car on sort d’un match qui a laissé des traces à Biarritz (défaite 27-8). On est un peu démunis. J’imagine le meilleur mais je m’attends au pire. Nous, pendant qu’on perd des joueurs, eux c’est l’inverse. Ils sont gentils de venir nous rencontrer. Ils mettent des fessées à tout le monde. Pourquoi ne nous en mettraient-ils pas une ? J’ai étudié par cœur leurs quatre derniers matches, ils m’ont convaincu !

La défaite à Biarritz vous a-t-elle fait du mal ?
Parfois, j’atteins mon seuil de compétence. Quand tu prends un essai, le premier du match, le mec traverse…Cette situation, on a dû la travailler 400 fois depuis le début de la saison, 2000 fois depuis l’an dernier. Parfois tu es surpris, ça va trop vite, tout ça. Là, on perd un ballon où l’on est bien en place et il n’y a qu’un joueur qui touche le ballon. Il y a des moments où tu atteins tes limites.