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Depuis que nous avons annoncé son retour dans le Top 14, les premières passes de Frédéric Michalak sous le maillot du RCT étaient attendues avec une folle impatience. Pétri de talent, le joueur avait pourtant peiné à convaincre lors de ses dernières saisons à Toulouse. Au point de repartir vivre l’expérience sud-africaine avec les Sharks. Avec pour but de retrouver l’envie qui finissait par faire défaut à l’enfant prodige du rugby français et le risque de se faire oublier. Mais sur la Rade, on veillait. «J’étais en Afrique du Sud et pas grand monde ne misait sur moi à ce moment-là. Mourad Boudjellal m’a parlé du club, des supporters, de l’amour du maillot, de l’histoire du RCT que je ne connaissais pas forcément… Et c’est ça qui m’a plu. Et puis c’est un club qui a recruté ces cinq dernières années des joueurs avec qui j’avais envie de jouer. A présent, je suis très bien ici, il y a une bonne ambiance».
Entré en cours de jeu face à Mont-de-Marsan, Michalak n’a pas cherché à en faire trop. Encore en quête de repères avec ses coéquipiers, il a assuré sans vouloir impérativement briller. «Bernard Laporte me laisse le temps de rentrer dans l’effectif, d’apprendre les combinaisons, de m’intégrer. Je suis à l’écoute de ce qu’on me demande. Si Guy Novès et lui ont une vision différente du rugby, en revanche ce sont deux leaders, ils ont tous les deux cette capacité à rassembler les joueurs au bon moment». D’abord annoncé à Toulon en 9, puis en 10, Michalak a finalement fait ses premiers pas à la mêlée. Avec un sourire, il évacue rapidement la question de la préférence. «C’est une question qu’on doit me poser depuis que j’ai l’âge de dix-huit ans et je ne vais toujours pas y répondre, ça ne sert à rien.»
«Sans les autres, on n’est rien»
Humble et peu désireux de tirer à lui la couverture, deux qualités qu’il retrouve chez Jonny Wilkinson, «On se rejoint sur le travail et l’humilité aussi, car sans les autres, on n’est rien», Michalak est toujours porté par le calme intérieur qu’il a acquis en Afrique du Sud. «Cela a été une bonne saison où j’ai pu enchaîner des matches, où on m’a fait confiance. J’ai réussi à m’affirmer un peu plus. Car au cours de ma carrière, j’ai eu des moments difficiles et j’ai su rester positif. Dans tous les cas, il faut garder la tête haute et avoir cette humilité pour repartir. Les choses, on ne vous les donnes pas, il faut aller les chercher, c’est le sport de haut niveau, il faut s’attendre à tout. Mais si tu donnes le maximum aux entraînements, si tu ne triches pas avec toi-même, en général, ça paye». Jeune père, l’homme est indubitablement plus mûr. Le joueur devrait également l’être.
l’équipe.fr
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😀 …altruiste…MICHOU…c'est bien vrai qu'on est rien sans les autres…avait déjà fait montre de patience sur le banc en AFS…" le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoisme "…Bouddha….
Un grand seigneur le digne successeur de Jonny …….
Il a de bonnes analyses, sur le RCt, sur lui même et le reste du groupe. On sent maintenant le gars serein qui calmement se met en place.
A Toulouse, il y a les pour et les contre de son départ et de son retour en France, voir le courrier des lecteurs sur "la depêche", maison mère du Merdol que je boycotte toujours tant qu'ils ne mettront pas le frein sur leur anti Toulon :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/06/143358…