Après deux saisons passées au Métro Racing l’Auvillarais d’origine, Nicolas Durand, qui a débuté le rugby sous les couleurs de l’Avenir valencien a choisi de quitter la club parisien pour tenter sa chance chez les Rouge et Noir du RC Toulon. Un nouveau pari pour le Tarn-et-Garonnais qui s est confié à nous lors de son dernier passage à Valence-d’Agen duerant lequel il a retrouvés ses nombreux amis valenciens parmi lesquels deux autre ex-demis de mêlée, Sébastien Calvet et Benjamin Andreu.

Vous allez quitter la capitale pour rejoindre Toulon , quelles sont les raisons qui vous ont poussé dans ce choix ?

J’ai passé une fin de saison difficile au Metro-Racing , après la crise dans le club, j’étais dans le viseur de Pierre Berbizier comme pas mal de joueurs d’ailleurs, dont Sébastien Chabal. C’était donc tout naturel que je parte dans un autre club. J’ai eu pas mal de propositions de clubs et c’est Toulon qui a retenu mon attention. Le club est très ambitieux et cela me convient parfaitement.

Cela va être une sacrée aventure de jouer dans un stade comme Mayol, cela va sûrement vous changer de Paris ?

Bien sûr cela va me changer du stade de Colombes. Le RCT ressemble beaucoup au club qui m’a marqué pardessus tout: Perpignan. C’est un peu le même état d’esprit, c’est le sud, dans la ville on vit pour le rugby. C’est une ambiance particulière que ce soit Mayol ou Aimé-Giral. Et puis c’est un club qui me ressemble un peu .

Ton nouveau club possède de nombreux joueurs vedettes , des stars, cela ne va pas être compliqué de faire son trou ?

Sur mon poste de numéro neuf nous allons être deux, avec Sébastien Tillous-Borde . Je pense que Fred (Michalak) va plutôt se positionner à l’ouverture, comme en équipe de France, mais il pourra dépanner à la mêlée. Dans tous les clubs de Top 14 il ya deux voire trois numéros 9, comme d’ailleurs à tous les postes . Avec le calendrier d’enfer que nous avons il faut bien cela et puis il faut aussi la concurrence. On ne peut pas faire une saison entière, surtout à un poste stratégique comme celui là. On a besoin de tout le monde.

Vous avez joué avec un grand numéro 10 à l’USAP , Dan Carter , cette fois c’est Wilkinson, cela fait quoi d’évoluer avec de tels joueurs ?

C’est bien de jouer avec des joueurs comme lui. C’est le meilleur «dix » du Monde. J’ai eu la chance de jouer aussi avec Carter, Hernandez, Michalak, c ‘est très agreable de jouer avec des joueurs de cette valeur-là. Et puis on sait que si on manque de lucidité dans certains moments , ils sont là pour faire ce qu’il faut.

Le déménagement s’est bien passé, vous avez déjà posé vos valises dans la Rade ?

J’ai trouvé un village a côté de Toulon, un beau petit appartement . Je suis très content, bien installé et maintenant il me tarde de débuter la nouvelle saison . Cela fait un bon moment que je n’ai pas joué. à mon âge, j’ai joué huit saisons pleines avec trente matchs par an . Et là, j’ai passé six mois à vide et donc je suis un compétiteur. Je veux mettre les pendules à l’heure.

Pour aborder un sujet plus local, que pensez-vous de la saison réalisée par l’Avenir valencien ?

Je suis comme tous les Valenciens que j’ai pu croiser, très fier de ce qu’a fait le club cette saison. J’ai suivi leur parcours à distance je suis venu à Valence-d’Agen contre Bourg-en-Bresse pour le début d’une belle aventure, et au début de la saison contre Tyrosse. Je regrette de ne pas avoir pu être là pour Colomiers, mais je suis suivais ça de près avec mes potes de Valence. J’ai connu l’Avenir valencien quand j’étais ramasseur de balles, lorsque le club était à un très bon niveau. Il y avait Bernard Delbreil qui jouait avec des Gilles Dutour , Thierry Pebay… C’est un club qui a fait mon éducation rugbystique et je suis fier de tout ça.

Source: ladepeche.fr