Benjamin Lapeyre s’exprime pour Rugby 365
Benjamin Lapeyre s’exprime pour Rugby 365
Le vendredi 8 juin 2012 à 20:31 par David Demri
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Benjamin Lapeyre, dans quel état d’esprit à la veille de la finale du Top 14 contre Toulouse ?
Très excité et très impatient. On est très heureux d’être là, parce qu’après une finale perdue en Challenge, on avait envie d’en faire une autre pour en gagner une. On est ravi d’être là.
Etes-vous aussi content d’être titulaire ?
Oui, je n’ai quasiment pas joué la demi-finale. Je suis donc super content de pouvoir jouer cette finale. Je ne m’y attendais pas forcément. On est complémentaire avec Luke (Rooney), on s’est partagé quasiment la saison à deux. Il a fait la demie, je fais la finale. Ça s’est décidé vraiment au dernier moment. Je suis ravi.
Serait-ce un exploit de vous imposer ?
Pas forcément un exploit, parce qu’on bosse beaucoup et on a toutes nos chances. C’est une finale, c’est un match où tout est important et ça va se jouer sur les détails. Ça va être très compliqué, ils ont été premiers quasiment toute la saison et c’est une très bonne équipe. Ils ont l’habitude de jouer des finales donc ça ne va pas être évident. Mais je ne qualifierais pas ça d’exploit. Ce serait une bonne chose (sourire).
Cette rencontre doit être très excitante à aborder, non ?
On est déjà super content d’avoir gagné contre Clermont (12-15), qui était annoncé comme favori et comme l’une des meilleures équipes. Il ne nous reste plus qu’à mettre la cerise sur le gâteau demain (samedi) pour être au summum.
« C’est un rêve de jeunesse »
Avoir battu Toulouse à Mayol en championnat (25-22) vous permet-il d’entrer dans ce match avec encore plus de confiance ?
Oui, mais je pense que ce sera un tout autre match. Le championnat, c’est une chose, c’est long. Mais les matchs de phases finales sont vraiment différents. Tout va être important, le moindre détail va avoir son importance.
L’expérience de ces matchs des Toulousains sera-t-elle un plus pour eux ?
C’est certain. Mais on a des joueurs de très haute qualité, des internationaux qui ont déjà joué des matchs très importants. Jonny (Wilkinson) est champion du monde, Bakkies Botha pareil. On va essayer de s’appuyer sur eux pour qu’ils nous montrent la voie à suivre. On a toutes nos chances aussi.
Jouer une finale contre Toulouse, était-ce un rêve d’enfant ?
Je suis Castrais, j’ai commencé à l’âge de quatre ans et je ne suis pas loin de Toulouse. C’est un rêve de jeunesse. On se dit qu’un jour, on aimerait vraiment avoir le Bouclier à portée de main. Et là, c’est accessible au bout de 80 minutes. C’est énorme.
La semaine vous a-t-elle paru longue ?
Très longue. On n’a pas eu le temps de rentrer chez nous et de voir notre famille. On est resté dans ce cocon qu’on est en train de construire. Ça a été très long mais on sera peut-être plus soudé sur le terrain.
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