Trois finales en un an pour capitaine Dusautoir !

Trois finales en un an pour capitaine Dusautoir !

Le mercredi 6 juin 2012 à 23:08 par David Demri

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Capitaine du Stade Toulousain, capitaine de l’équipe de France. Des aventures différentes pour le même but ultime: un titre. La longue saison de Thierry Dusautoir va s’achever samedi, dans le stade où il fut champion de France il y a un an.

Il y a un an le Stade de France déjà. Face à Montpellier pour un quatrième bouclier de Brennus après celui de 2008 avec le Stade Toulousain et ceux de 2005 et 2006 avec Biarritz. Dans quelques jours, le Stade de France encore. Face à Toulon cette fois. Entretemps, l’Eden Park d’Auckland avec l’équipe de France. Thierry Dusautoir a toujours une finale à jouer. Le capitaine a toujours un discours à faire. Mais uniquement s’il en ressent le besoin. Thierry Dusautoir n’est pas un capitaine presse-citron. Cadrer. Et recadrer si besoin. Mais surtout montrer le chemin. Leader par l’exemple. Encore une fois en demi-finale face à Castres où même la percussion monstrueuse de Chris Masoe n’est pas venue à bout du gladiateur toulousain. D’ailleurs, qu’est-ce qui peut bien briser l’acier ? Rien pour l’heure. Tout juste fut-il freiné ces dernières semaines par une coupure au nez qui ne parvenait pas à cicatriser et l’obligea à jouer avec un masque lors du dernier match à Toulon.

Thierry Dusautoir ne rate jamais un grand rendez-vous. Il s’inscrit doublement dans la durée. Duracell habiterait Toulouse ? Non, constatons plutôt une gestion intelligente de la part du staff toulousain qui a su préserver son joueur au retour des échéances avec le XV de France (16 matches joués avec Toulouse et 12 avec les Bleus). D’ailleurs, le joueur ne se dit pas « fatigué. » Il entraperçoit quand même avec plaisir ces vacances puisqu’il n’est pas retenu pour la tournée en Argentine : « Je vais en profiter pour me reposer. Et j’espère revenir assez tôt pour avoir une préparation physique assez longue pour bien débuter la prochaine saison. » Et voilà tout le personnage. On lui parle de vacances, il répond travail. C’est le seul moment où il s’accorde une digression sur le futur. Pour le reste, il se refuse à sortir des rails du présent. On veut ouvrir l’album souvenirs des deux finales légendaires Stade – Toulon. Il le ferme aussitôt poliment : « Ce sont des matches que je n’ai jamais vus. Des finales, il n’y a que celles que j’ai jouées que j’ai regardé. C’est vrai que l’histoire du club est riche. Mais aujourd’hui, on essaie d’écrire une nouvelle page. Je ne suis pas forcément tourné vers le souvenir mais plutôt bien concentré sur cette finale. »

Alors, dans sa préparation d’avant-finale, il ne changera rien. Le plan BD. Le plein de BD. Pour sa dernière finale de cette année folle. Mais pas de quoi selon lui établir une comparaison entre la préparation d’une finale avec l’équipe nationale et celle avec son équipe de club : « Dans les deux cas, cela reste une étape avant de remporter un titre. C’est la possibilité d’arriver en finale qui est différente. En équipe nationale, c’est très rare. Tous les quatre ans seulement. Mais la pression reste la même. Cette semaine, nous sommes dans une étape de travail supplémentaire. De la même manière que le stage à Canet qui nous a réussis. »

Il reconnaît que cette saison restera tout de même « particulière et même bizarre puisqu’il y a eu des jokers Coupe du Monde, des joueurs qui ont fait avancer l’équipe pendant la Coupe du Monde et qui ne sont plus là. » Mais retour au présent. Pour quelques mots, quelques regards durant cette semaine. Pour un respect des bases et des consignes. Avant de partir à la pointe du combat. Pour l’exemple.

La Dépêche

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  1. nerium 7 juin 2012 at 00h

    comme palisson .. cdm , ce et top 14

  2. dk_snake 7 juin 2012 at 08h

    sauf que palisson c'est sur 1 saison, et pas sur 1 an, donc encore mieux!

  3. pierrot-de-nice 7 juin 2012 at 09h

    juste 1 commentaire qui m'a plu sur un blog de l'Equipe:

    trina 5 juin à 20:34

    Merci pour cet article. Ah Toulon comment l'expliquer, comment la décrire, c'est très difficile car tout y est excessif, on aime pas on idolâtre, on déteste pas on haï, on ne soutient pas on supporte avec tout notre cœur, ce club qui nous fait rêver depuis le jour ou l'on nait. Toulon c'est Toulon il n'y a pas de comparaison c'est tout simplement unique.

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