Vern Cotter s’exprime avant Toulon

Vern Cotter s’exprime avant Toulon

Le mercredi 30 mai 2012 à 18:00 par David Demri

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A 4 jours de leur demi-finale, les Clermontois préparent sereinement leur affrontement face au RCT en réintégrant le contact et l’engagement qui avaient disparu de leur préparation depuis deux semaines. Face à des Toulonnais qui ont montré de solides garanties dans ces domaines, Vern Cotter s’attend à un farouche affrontement face à une équipe à laquelle il témoigne un profond respect.

Difficile de savoir quelle est la meilleure formule entre une interruption de deux semaines sans match ou l’enchaînement de 3 matches de haut niveau. La seule réponse sera donnée dimanche sur la pelouse du stadium de Toulouse. Cela n’empêche pas le coach auvergnat de voir d’un bon œil cette interruption  » Je crois que ces 3 semaines sans contact ont fait du bien à beaucoup de joueurs, précise-t-il. Nous, comme les Toulousains, avons beaucoup de garçons qui ont commencé la saison très tôt avec la Coupe du Monde et qui ont disputé beaucoup de matches. Une période de régénération avant d’aborder la dernière ligne droite n’a donc pas été accueillie négativement ici » avance le coach auvergnat. La fraîcheur devrait donc être l’une des armes des « jaune et bleu » dimanche à Toulouse. Pas question pour autant de délaisser l’intensité et le combat où les Toulonnais attendront de pieds fermes Cotter et ses hommes. Alors, les « jaune et bleu » ont pris leurs disposition comme l’explique le stratège auvergnat « Nous avons tout fait pour mettre en place des situations proches de celles du match au niveau de l’engagement. Je pense que nous seront prêts à livrer un match de haut niveau, dimanche sur la pelouse de Toulouse.»

En observateur avisé, Vern Cotter revient sur la victoire des Toulonnais lors de la réception du Racing lors de leur barrage à Mayol « Toulon a montré que les joueurs étaient bien en place et qu’ils étaient capables de produire des matches de très haut niveau. Ils ont beaucoup de qualités dans leur effectif, avec un paquet d’avants très dense et particulièrement difficile à bouger dans l’axe du terrain. Nous avons beaucoup de respect pour ce Club et cette formation et je pense que nous devons nous attendre à une rencontre très difficile. »

Si Clermont a montré beaucoup de régularité tout au long de la saison comme peut en témoigner sa place en haut du classement des phases régulières, Vern Cotter estime les joueurs de Toulon « dans une très bonne dynamique » et ne cache pas sa méfiance avant d’affronter des Varois habitués à livrer des matches « au couteau ». « Ils sont dans une certaine logique de performance et ont montré beaucoup de tempérament. Ils seront redoutables » conclue l’entraîneur montferrandais. Finalistes malheureux de l’Amlin Cup, les « rouge et noir » veulent transformer cette blessure en force pour aller chercher un titre encore plus beau. Les Auvergnats ont bien raison d’accorder tout le respect et la méfiance de rigueur à leurs prochains adversaires. Ne dit-on pas, une bête blessée en vaut deux ? … Avant de rappeler que Vern Cotter et son clan ont également la blessure du Leinster en souvenir de cette saison…

Source: asm-rugby.com

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  1. chris83 30 mai 2012 at 19h

    Boudjellal invité source Equipe TV

    Ce mercredi, Mourad Boudjellal sera l'invité exceptionnel de L'Equipe du soir. A partir de 22h30, le président du RC Toulon reviendra sur la qualification de son club en demi-finale de Top 14 (face à Clermont) ainsi que sur sa suspension.

  2. chris83 30 mai 2012 at 19h

    Laurent Emmanuelli : "Toulon, c'est mes racines" source Laprovence

    Après six ans à Clermont, le Toulonnais est revenu en 2009 pour aider son club formateur à se relancer

    S'il devait mettre un terme à sa carrière de joueur cette saison, le pilier natif de Toulon pourrait occuper des fonctions au centre de formation du RCT. Mais la demi-finale du Top 14, dimanche, contre Clermont, son ancien club, reste sa priorité actuelle.

    Il ne sait pas de quoi sera fait son proche avenir. Mais Laurent Emmanuelli est conscient d'une chose : à 35 ans, les chances de décrocher un titre de champion de France s'amenuisent forcément. À quelques jours d'affronter Clermont en demi-finales du Top 14, le pilier du RCT, natif de Toulon, hésite encore sur le sens à donner à ses prochains mois. Doit-il étirer un parcours de joueur entamé à la toute fin des années 1990 avec le club varois ? Ou bien doit-il directement passer par la phase reconversion, au sein du centre de formation du RCT ? Le moment de trancher va se préciser de plus en plus.

    Pour l'intéressé, l'heure n'est cependant pas à ça, bien sûr. Car le match de dimanche, au Stadium de Toulouse, sera le parfait résumé de sa vie de joueur, même si le Toulonnais n'oubliera jamais ses expériences à Mont-de-Marsan (2000-2001) et au Stade Français (2001-2003). "Clermont, c'est quelque chose d'hyper-important pour moi, car j'y ai vécu une bonne partie de ma carrière (2003-2009)", rappelle celui qui a pris part à trois finales de Top 14 (entre 2007 et 2009) et remporté un Challenge Européen (en 2007 contre Bath) avec le club auvergnat.

    "Je n'ai aucun regret"

    "C'est là-bas que j'ai véritablement découvert le professionnalisme. J'arrivais du Stade Français, où on s'entraînait à divers endroits, mais c'était une formule qui fonctionnait comme ça, car ça allait bien à Paris. À Clermont, à partir du moment où Vern Cotter est arrivé (en 2006), tout a été mis en place pour que les joueurs se trouvent dans les meilleures conditions et du coup, on était mis devant nos responsabilités. Certes, j'en suis parti l'année précédant le titre de champion de l'ASM, un sacre obtenu après nous avoir éliminés en demi-finales à Saint-Étienne (défaite du RCT 35-29 a.p.). Mais Toulon était le choix du coeur." Le plus fort, aussi. "Vous savez, explique-t-il, le train passe, il s'arrête en gare, mais il ne repasse pas vingt fois. Pour moi, c'était donc l'occasion de revenir chez moi, parmi les miens, et de retrouver mes racines. Je n'ai donc aucun regret."

    Et ce, d'autant moins que Laurent Emmanuelli a participé au projet destiné à replacer le RCT aux premiers rangs de la hiérarchie française. Il ne manque plus qu'un titre pour mener complètement à bien cette opération renaissance commencée en 2006 avec l'arrivée de Mourad Boudjellal à la présidence. "On est encore en course pour le faire", souligne le "pilard". Il va falloir néanmoins mettre à terre Clermont, véritable bête de compétition. "C'est bien simple, relève Emmanuelli, on a affaire à la formation qui a été la plus régulière en Top 14 (meilleure attaque et meilleure défense), cette saison." Il avait connu pareille constance avec l'ASM, lors de l'exercice 2007-2008. Mais cela ne l'avait pas empêché d'échouer en finale contre Toulouse. Comme l'année précédente, face au Stade Français et la saison suivante, devant Perpignan.

    "On est capables de faire basculer un match"

    "Cela reste une équipe très collective. Les joueurs se connaissent parfaitement bien, car malgré quelques chamboulements lors la dernière intersaison (arrivées de Byrne, Sivivatu, Skrela), l'effectif est rodé, décrit-il. Celui-ci a également l'habitude de ces matches couperets." Le RCT doit en faire autant, désormais. "Le plus important pour nous, c'est que l'on parvienne à construire des repères communs supplémentaires et ça passe justement par des matches comme celui de dimanche, insiste Emmanuelli. Même si notre groupe est composé de joueurs originaires de divers horizons et dotés d'une grosse expérience, la priorité consiste à peaufiner un collectif. C'est en ayant l'opportunité de disputer de telles rencontres et en multipliant ce type de rendez-vous que l'on pourra prétendre à remporter une compétition, un jour."

    La victoire devant le Racing-Métro (17-13), samedi dernier, en "quarts de finale" du championnat, est une pierre de plus pour bâtir l'effectif en question. L'abnégation avec laquelle le RCT est allé l'arracher peut même déboucher sur une prise de conscience au moment d'aborder une nouvelle échéance décisive. "À 0-13 (33e minute), beaucoup pensaient que la messe était dite. Si nous, nous n'avions pas sorti la tête de l'eau, continué à y croire et faire ce qu'il fallait sur le terrain, nous n'aurions probablement pas inversé la tendance, soulève Laurent Emmanuelli. Pour le moral de l'équipe, cette capacité de réaction est sans doute fondamentale. Ça va donc nous servir, car si à l'avenir, on est de nouveau confrontés à un moment aussi difficile, on sait qu'on est capables de trouver les ressources nécessaires pour faire basculer un match."

    Nouvel épisode, dimanche ?

  3. Corsinental 30 mai 2012 at 20h

    C est qd mm bizzare que les deux plus grosses écuries soient entraînées par des types en place depuis des années…

    Pardon? La stabilité? Je suis toulonnais, J'connais pas trop… :mrgreen: Mais avec Bernie, j aimerais bien connaître!!! :mrgreen: :mrgreen:

    C est la la clé !!!!

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