Le Rugby Club Toulonnais affronte Perpignan samedi à 20h30 au Stade Aimé-Giral pour la 20ème journée de Top 14.

Au cours de la conférence d’avant match, Bernard Laporte explique les modifications de la composition d’équipe comparée aux matches précédents:

« Il y a Kubriahsvili qui est retenu avec la Géorgie, après c’est Jonny qui est au repos. Ça fait plus d’un mois que le staff médical me disait d’être vigilant avec lui. C’est vrai qu’après la saison dernière il a attaqué directement la préparation pour la coupe du monde. Ça fait 2 ans qu’il est non-stop. Après le match de Perpignan, il restera 12 matches si on va au bout de tout, donc on a décidé de lui donner une semaine de plus que les autres même si on sait qu’il s’entraîne. Il va se régénérer, il ne va pas jouer au rugby et pas prendre de coup, ça va lui faire du bien. Il ne voulait vraiment pas prendre de repos mais sous l’insistance du staff médical je lui ai dit qu’il était mieux qu’il se repose maintenant parce qu’après c’est fini, il ne pourra plus. Après il a compris car je lui ai dit que même si je le prenais dans le groupe il sera remplaçant et il ne jouera pas. C’est pour son bien et notre bien à nous aussi. »

Le manager Toulonnais a ensuite évoqué l’adversaire du week-end, Perpignan:

« Il va falloir faire attention, c’est une équipe qui est dans le bas du tableau, qui joue pour le maintien, ils n’ont plus le droit de perdre un match à la maison. Ça va être un match engagé et on y va en se disant que si on gagne là on se positionne véritablement et qu’on peut même inquiéter Clermont à la seconde place. »

Laporte répond ensuite à un journaliste le questionnant à propos du groupe qui s’est légèrement restreint:

« On a passé une période avec des matches cruciaux pour notre avenir avec Bayonne, Bordeaux, le Stade-Français et Montpellier. On recevait trois fois, on a eu le privilège de faire trois victoires dont deux avec bonus et c’est important. On n’a pas restreint le groupe mais on a juste fait jouer ce qu’on estimait être la meilleure équipe et du coup ça restreint.
Après on voit que quand tu sors d’une phase un peu intense comme celle-là tu commences à avoir quelques blessés. Qui plus est, on rentre dans la période la plus cruciale: décembre, janvier et février car il fait le plus mauvais et ça fait six mois qu’ils sont en préparation et en compétition. Maintenant on va attaquer la ligne droite, la récupération va être primordiale. Il va falloir gérer les petites blessures. Plus on va s’approcher du bout plus les matches vont être importants. »

Enfin l’ancien ministre est revenu sur sa convocation en commission de discipline:

« J’irai devant la ligue dire ce que j’ai à dire, il faut assumer quand on dit des choses. Je ne l’ai pas insulté. J’ai dit que je comprenais qu’on n’avait pas d’arbitres internationaux. Ce serait grave de dire qu’il s’est repris en deuxième période. J’ai pas l’impression d’avoir changé le cours du match. Mais vu ce qu’il s’était dit dans les vestiaires et après, je pense que j’y vais avec des armes. Y’a pas une équipe qui s’appelle Montpellier et les autres. Quand tu le répètes plusieurs fois « les autres, les autres, les autres… » non Toulon c’est un club, c’est des joueurs, des supporters, des dirigeants… donc il n’y a pas Montpellier d’un côté et les autres comme je l’ai entendu. »

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