La disparition de Marcel Bodrero, le père du « Pilou-Pilou », n’a pas entamé, hier, le travail de la quarantaine de joueurs rouge et noir. Sous la conduite de l’ensemble du staff technique, les Toulonnais en configuration élargie préparent leur prochain rendez-vous.

Après la trop lourde défaite contre Toulouse en Top 14, ce week-end, place au Challenge européen, ce jeudi. Toulon, victorieux « à domicile du côté de Bourgoin » des Italiens de Padoue et à Lyon, se rend à Newcastle, co-leader. La formation anglaise est en effet, elle aussi, invaincue dans la poule à égalité de points (9) avec les Varois.

En cas de succès en terre hostile, les Toulonnais se retrouveraient idéalement placés pour la suite de la compétition. Mais, on n’en est pas encore là. Et en attendant, les joueurs sous la conduite de Bernard Laporte continuent de bosser.

Entre rythme et temps de jeu

Le déplacement en Haute-Garonne a mis en évidence tout le travail qu’il restait à accomplir, notamment dans le jeu au sol. Les Toulonnais, dans ce domaine, ont manqué de roublardise mais peut-être aussi de réactivité. Les Toulousains, quant à eux, parfaitement organisés ont su faire la différence avec un Picamoles à son niveau international. Du Stadium, les Rouge et Noir auront retenu la leçon qui n’a, en pareille période, rien de dramatique.

Avant de jouer leur match de retard contre Agen, désormais quatrième du championnat devant le trio formé de Toulon et des deux clubs parisiens, ce match outre-Manche va permettre aux uns de souffler, aux autres de retrouver du rythme ou du temps de jeu.

Un savant dosage

Un panaché entre valeurs sûres (Hayman, Schofield, Lapeyre, Bastareaud, Rooney…) et quelques joueurs moins expérimentés tels Magnaval, Sinzelle, Mikotadze… devrait être concocté pour tenter d’aller s’imposer sur un terrain attendu gras et sous un ciel annoncé pluvieux.

L’ancienne formation de Jonny Wilkinson qui a bien changé depuis son départ – le club a connu de sérieuses difficultés financières -, n’en demeure pas moins une équipe au caractère « très anglais ».

Donc rien ne sera aisé pour un RCT qui entend poursuivre à son rythme son aventure de « la petite Europe ». Une compétition qui n’a donc rien d’une récréation même si elle offre, à certains, du temps libre.

Var Matin