Ce dimanche soir, le Racing 92 a écrasé le Stade-Français Paris sur le score sans appel de 49 à 24.

Interrogé à l’issue de la rencontre via Midi Olympique, le manager du Racing 92, Patrice Collazo a forcément savouré cette victoire bonifiée.

Il explique avoir apprécié la mentalité de ses joueurs lors de cette rencontre. Extrait:

Je ne vais pas parler de maintien. Je vais parler du match. Je suis content de la mentalité qu’on a eue, dimanche soir. Derrière ça, et malgré un premier quart d’heure compliqué, les choses se sont bien mises en place.

On a essayé de construire l’équipe la plus cohérente possible. Il nous fallait un impact et, au fil de la rencontre, des joueurs capables de changer le cours du truc. Aujourd’hui, je veux parler de Fred Michalak qui fait un boulot de fou. De Dimitri Szarzewski qui a douze ans de club et qui doit être heureux comme tout quand il voit le pack du Racing avancer comme ça. J’ai envie de les remercier, ces mecs-là.

Il indique avoir réclamé quelques changements à ses joueurs, à la mi-temps. Extrait:

Il y avait un ou deux trucs à régler, par rapport au premier acte : les rucks, les soutiens proches… Les Parisiens étaient efficaces dans les zones de contest. Mais pour que le banc ait un impact, il faut que les mecs de départ aient fait le taf pendant quarante minutes. Si ce n’est pas le cas, le banc se fait raser.

Il savait que la pression était forte autour de ce match. Extrait:

La pression, elle fait partie du métier. On sait vivre avec. […] Sur ce match, il fallait dépasser le cadre du rugby, du derby et de la championnite de Paris. C’est ce qui a fait qu’on a joué libérés. […] Je ne suis pas pour enfermer les gens dans des trucs comme ça. Parce que le Stade français sait se mobiliser dans ces moments-là.

Il refuse d’évoque le top 6. Extrait:

(Il soupire) Si, si, si… Vous savez, il y a trop de densité en Top 14. On n’est jamais à l’abri de se faire ramasser. Il faut être pragmatiques dans ces moments-là.