De grosses tensions éclatent entre les dirigeants et supporters de l’USAP et du MHR
De grosses tensions éclatent entre les dirigeants et supporters de l’USAP et du MHR
Le dimanche 27 avril 2025 à 12:51 par David Demri
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À l’occasion du match opposant Montpellier à Perpignan, une vive polémique a éclaté en coulisses.
Des supporteurs de l’Usap ont vu une partie de leur matériel, notamment tambours et grands drapeaux, être confisquée à l’entrée du GGL Stadium. Un incident qui a laissé un goût amer dans les rangs catalans, bien représentés dans les tribunes montpelliéraines.
Thomas, membre du club de supporteurs des Trabucayres, a témoigné de sa déception via Midi Olympique :
« On nous a pris nos drapeaux et nos tambours. On ne nous respecte pas. On nous méprise. Et ça pourrait amener à des comportements irrespectueux car il y a un peu de répression et c’est un peu décevant de voir ça dans le rugby. Nous n’avons jamais de problèmes dans les stades du Top 14, sauf ici aujourd’hui. On a l’impression qu’on a voulu nous mettre des bâtons dans les roues. C’est dommage car c’était quand même la journée des derbys. Les fan days, comme on dit. Les jours de fête où tout le monde se mélange. »
Côté montpelliérain, la direction du club a rejeté toute responsabilité, assurant que la procédure incombait à Perpignan. Selon un responsable du MHR, « il y a un règlement dans notre stade et ils le savaient ».
Ce dernier précise que certains drapeaux et tambours ont été bloqués en raison de leur taille, et que l’Usap aurait présenté des excuses par message reconnaissant une erreur de communication.
François Rivière, président de Perpignan, a également réagi via Midi Olympique :
« Oui, les clubs font leur propre police. Et je n’aimerais pas qu’on vienne dire ce qu’on doit faire à Aimé-Giral. Mais quand même, soyons sérieux : déclarer que des mâts de drapeau ne sont pas aux normes… Si on continue comme ça, on va avoir un rugby lyophilisé.
Je suivais le bus des joueurs avec ma voiture et j’ai vu l’entrée au stade avec un système énorme de barriérage pour empêcher les supporteurs de s’approcher. Un système bien plus fort que l’an dernier. C’est exagéré. Alors quoi ? On ne veut plus de supporteurs. Mais s’il n’y a plus de supporteurs, si on tue l’engouement, il n’y aura plus de retransmissions télévisées. »
Concernant l’absence éventuelle de déclaration préalable, François Rivière affirme ne pas être informé, ajoutant :
« Mais franchement, saisir des tambours et casser des mâts de drapeau, si je suis gentil, je dis que c’est regrettable. Si je suis fâché, je dis que c’est ridicule. Je dis ça d’autant plus librement que j’avais appelé sur facebook à rester très prudent avec les fumigènes. C’est indispensable. Mais si on interdit tout, on s’éloigne de l’esprit du rugby. »
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Et encore l’article ne parle pas des violences commises par la sécurité