La mise au point de Joan Caudullo : « Je n’ai pas eu une grande carrière comme eux, c’est certain, mais… »
La mise au point de Joan Caudullo : « Je n’ai pas eu une grande carrière comme eux, c’est certain, mais… »
Le lundi 21 avril 2025 à 10:33 par David Demri
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Le manager de Montpellier, Joan Caudullo s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier dirige plusieurs joueurs très expérimentés à l’image de Billy Vunipola, Stuart Hogg ou encore Anthony Bouthier.
Le technicien du MHR concède ne pas avoir eu de grande carrière comme ces joueurs.
Cependant, il rappelle que son job consiste à bien faire jouer tous les joueurs de l’effectif Montpelliérain ensemble. Extrait:
Je n’ai pas eu une grande carrière comme eux, c’est certain, mais je ne leur explique pas comment il faut jouer. Je leur explique comment tout le monde doit bien jouer ensemble selon le plan de jeu que nous avons construit avec le staff. Vous citez l’exemple de Billy Vunipola ou Stuart Hogg mais il y a d’autres grands joueurs comme Anthony Bouthier par exemple.
Après, je suis en capacité à dire à Stuart Hogg ou à Billy Vunipola mes attentes vis-à-vis d’eux ou les secteurs dans lesquels j’aimerais qu’ils progressent pour les faire jouer parce que je suis le responsable du staff. Mais c’est sûr que c’est difficile à expliquer à un mec pourquoi il ne joue pas le week-end, alors que je n’ai pas fait le quart de ce qu’il a accompli.
Sur le plan individuel, il ne fait que très peu de retour à ces joueurs qui sont déjà très expérimentés. Extrait:
Je ne leur fais pas souvent de retours individuels parce qu’ils ont tellement d’expérience qu’ils sont lucides sur leurs performances. On est assez souvent d’accord. Et puis je trouve qu’ils sont bons pour communiquer. Quand je leur annonce qu’ils ne vont pas jouer le week-end, ils sont très respectueux des décisions même s’ils aimeraient jouer tous les matchs. En tout cas, je prépare ces entretiens-là comme les autres.
Dans la foulée, il avoue avoir du mal à célébrer les victoires pendant un long moment. En revanche, il confirme que les défaites prennent du temps à être digérées. Extrait:
J’ai du mal à célébrer une victoire longtemps… Ce championnat est tellement serré qu’il faut passer rapidement à la suite. Une défaite, en revanche, dure beaucoup plus longtemps. En tout cas, le dimanche est toujours très difficile. Le lundi l’est aussi mais parfois le retour sur le match fait du bien parce qu’on reparle avec les joueurs et on détermine ce qu’il faut faire pour repartir. Mais comme je l’ai dit aux joueurs au début de saison, on apprend et on avance seulement dans la victoire.
Pour conclure, il refuse d’affirmer qu’une équipe apprend dans la défaite. Extrait:
Je n’aime pas du tout la phrase qui consiste à dire qu’on apprend quand on perd. Même si la victoire est étriquée, six mois plus tard, tu ne t’en souviens plus ; en revanche, tu as toujours les quatre points au classement qui font que tu occupes telle place. Pour moi, il n’y a que la victoire qui permet d’avancer et c’est pour ça que cette défaite en Challenge Cup (contre Gloucester à domicile, N.D.L.R.) est très gênante.
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Bon type