Après des mois de crispations, de révélations et d’enquête, le feuilleton autour du transfert de Melvyn Jaminet a trouvé son épilogue.

Midi Olympique fait le point sur toute cette affaire, désormais close.

Le Stade toulousain et l’arrière international ont signé un accord transactionnel, mettant fin à une affaire complexe mêlant montage financier litigieux, masse salariale et difficultés personnelles.

Tout commence en 2022, lorsque Melvyn Jaminet décide de quitter Perpignan pour rejoindre Toulouse. Pour cela, il active sa clause libératoire, d’un montant de 450 000 euros. Problème : l’international français, alors lié contractuellement à l’Usap, doit avancer seul cette somme, ce qui constitue une pratique inhabituelle dans le milieu professionnel, où le club acheteur prend généralement en charge ce type de frais.

Début 2025, le journal L’Équipe révèle que Melvyn Jaminet n’a toujours pas été remboursé.

Dans le même temps, l’Autorité de Régulation du Rugby ouvre une enquête sur les conditions du transfert du joueur vers Toulouse.

Confronté à cette situation, le Stade toulousain finit par accepter une médiation avec le Salary Cap Manager. À l’issue de cette dernière, le club est sanctionné d’une contribution financière exceptionnelle de 1,3 million d’euros pour non-respect des règles encadrant la masse salariale.

Malgré tout, Melvyn Jaminet restait le grand oublié du règlement de cette affaire.

Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, a repris les discussions avec son ancien joueur. Un accord confidentiel a finalement été conclu.

Toulouse s’est engagé à verser à Melvyn Jaminet une somme supérieure à 300 000 euros, après déduction des droits à l’image et des primes internationales qui lui avaient déjà été réglés.

Ce dénouement marque la fin d’un dossier qui a fait vaciller l’image du rugby professionnel français et mis en lumière certaines zones grises du fonctionnement des transferts.

Les détails précis de l’accord resteront confidentiels, mais le principal est là : le contentieux est réglé, et chacun peut désormais se tourner vers l’avenir.