Grégory Patat : « On a l’occasion d’écrire l’histoire du club »

Grégory Patat : « On a l’occasion d’écrire l’histoire du club »

Le jeudi 17 avril 2025 à 15:59 par David Demri

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Bayonne prépare son déplacement à La Rochelle, programmé samedi à l’occasion de la 21ème journée du Top 14.

Interrogé via Midi Olympique, le manager Bayonnais Grégory Patat s’est confié sur ce match.

Il explique avoir totalement tourné la page de son expérience à La Rochelle. Extrait:

Non, j’ai tourné la page avec le Stade rochelais. Je suis parti en bons termes de ce club. Aujourd’hui, c’est un match de championnat supplémentaire…

Il évoque un bloc de matches très important pour son équipe. Extrait:

Oui, il reste six matchs avec trois blocs. Il vaut mieux jouer pour ces objectifs que de cravacher pour le maintien. La Rochelle et Pau, qui arrivent prochainement, sont des matchs qui vont être sympathiques à jouer. On y ira pour challenger tout le monde.

Il l’affirme haut et fort : son équipe peut marquer l’histoire du club en se qualifiant dans le top 6. Extrait:

On a l’occasion d’écrire l’histoire du club puisqu’on a la capacité de se qualifier. On est dans la concentration, l’excitation. Nous sommes encore loin de l’objectif, mais nous continuons à progresser. L’infirmerie s’est vidée, c’est plus sympa pour travailler quand il y a de la compétition. Les joueurs sont très concernés.

Il indique avoir récemment récupéré de nombreux joueurs. Extrait:

Non, l’infirmerie s’est vidée dernièrement. On passe de 17 à 5 joueurs et on a mis les plus aptes, physiquement, pour composer sur cette première échéance. Il y a des équilibres à trouver en fonction des joueurs sur le terrain, il faut respecter un certain équilibre pour la touche. Nous ne sommes pas dans le calcul, ni dans la gestion. Nous sommes dans la compétition avec la volonté de challenger chaque équipe.

Il explique ensuite sa décision d’aligner Martocq plutôt que Maqala. Extrait:

C’est un choix. Guillaume Martocq devait jouer contre les Bulls, mais il n’a pas pu. Aujourd’hui, il y a une certaine concurrence. Guillaume semblait plus apte à amener des choses sur le prochain match.

Il se méfie énormément du Stade Rochelais, une bête blessée. Extrait:

Quand on regarde leur équipe et la composition de leur groupe, il y a des internationaux à tous les postes. Certes, leur spirale est très négative, mais ça reste une équipe très compétitive aujourd’hui. La Rochelle est à quatre points de la sixième place. Le club a l’objectif d’être champion de France et ce n’est pas encore fini. Si on ne se prépare pas à combattre, à souffrir et à gérer les temps faibles, ça va être compliqué à La Rochelle. Il va falloir se préparer dans la physicalité pour avoir la capacité de mettre notre jeu en place, sinon, ça risque de piquer.

Il se confie ensuite sur la crise traversée par La Rochelle. Extrait:

C’est un cycle… Le Stade rochelais, pendant ces dernières années – et ce n’est pas fini – a été en haut de la montagne, en haut du classement. La difficulté, c’est souvent de se renouveler dans ces moments. Il faut avoir la capacité de changer des choses, mais ce n’est pas facile. La compétence du staff, elle y est. Celle des joueurs aussi. Ils ont gagné ensemble, ont partagé des grands moments. Aujourd’hui, c’est vrai que cela fait quelques années qu’ils ont le même effectif, ils ont plus de difficultés à être réguliers. Mais attention à cette équipe. Elle a les capacités pour se retrouver et finir en boulet de canon sur la fin de saison.

Pour conclure, il évoque son évolution en tant que manager. Extrait:

Pour moi, le principal rôle du manager, c’est d’optimiser le potentiel à sa disposition. Ici, j’ai vite compris l’appétence qu’il y avait pour le jeu offensif. J’ai mes convictions, mais l’erreur serait d’imposer des choses auxquelles je ne crois pas et qui ne fonctionnent pas dans le groupe. En trois ans, j’ai aussi évolué dans la construction de l’effectif. C’était un gros challenge, il n’y avait rien d’écrit. On a pu construire et capitaliser avec le groupe et la progression.

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