Découvrez pourquoi Thomas Ramos n’a pas été perturbé par les sifflets de Mayol lors de la pénalité de la gagne
Découvrez pourquoi Thomas Ramos n’a pas été perturbé par les sifflets de Mayol lors de la pénalité de la gagne
Le mercredi 16 avril 2025 à 13:27 par David Demri
20 Commentaires
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Dimanche 13 avril, dans une ambiance incandescente à Mayol, Thomas Ramos a encore prouvé qu’il avait l’étoffe des grands.
Alors que le Stade Toulousain et le RCT étaient au coude-à-coude dans un quart de finale irrespirable (18-18), l’arrière international a scellé le sort du match en inscrivant la pénalité de la victoire… sous une bronca assourdissante.
Le chronomètre affichait la 80e minute lorsque Gabin Villière concède une faute dans ses cinq mètres. Le silence ne s’est pas fait : bien au contraire. Une marée de sifflets a tenté d’ébranler Ramos, en vain.
À 40 mètres des poteaux en coin, le Toulousain n’a pas tremblé. Son pied droit a libéré tout un groupe. Score final : 21-18. Toulouse est en demi-finale.
Une routine mentale bien huilée
Et si Thomas Ramos n’a pas flanché malgré la pression, ce n’est pas un hasard. L’arrière du XV de France a l’habitude de s’exercer dans le tumulte.
« Il a souvent l’habitude de s’entraîner avec du bruit autour de lui, » confie Laurent Campistron, spécialiste du Stade Toulousain pour L’Équipe, dans le podcast Crunch.
« Ça a fait partie de sa routine à un moment donné. Il y avait toujours un entraîneur à côté de lui, qui lui racontait des blagues au moment où il s’apprêtait à buter. Donc il n’est pas déstabilisé par ça, ni même quand il y a un grand silence. »
Si Ramos n’était pas dans un grand soir (3 réussites sur 6 tentatives avant cette ultime pénalité), sa capacité à faire abstraction, à se recentrer dans l’instant, impressionne. Son geste, aussi décisif que libérateur, en dit long sur la force mentale du joueur.
« Un mental de champion »
Renaud Bourel, rédacteur en chef rugby à L’Équipe, souligne la dimension psychologique de cette réussite :
« Quand on voit son niveau de performance cette année, on peut comprendre que de temps en temps il ait des coups de moins bien. Il prend cette pénalité sans hésiter, il la passe et son émotion en disait beaucoup sur le poids de ce coup de pied, à quel point il ruminait, il culpabilisait. En termes de mental de champion, c’est très fort ce qu’il a fait. »
Un finisseur de haut vol
Ce n’est pas la première fois que Ramos endosse le rôle du héros dans les ultimes instants. Le 16 mars dernier, lors du Crunch à Lyon (France-Angleterre, 33-31), il avait déjà offert la victoire aux Bleus à la 79e minute sur une pénalité en coin. Sauf qu’à ce moment-là, le Groupama Stadium était acquis à sa cause.
À Mayol, l’histoire était tout autre : un stade entier contre lui. Mais le résultat fut le même.
Avec ce coup de pied, Ramos n’a pas seulement envoyé Toulouse en demi-finale. Il a rappelé, une fois encore, que dans les moments qui comptent, il faut bien plus que du talent : il faut du sang-froid, du cran… et un cœur solide comme un roc.
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20 Commentaires
Mais bien sur que les sifflets ne déstabilise pas un bon buteur y a que les pisses vinaigre pour penser ça . Dans tout les stades du monde ça siffle les gars sont habitué la preuve dixit son entraineur Ramos s’entraine a taper avec du bruit autour de lui donc stop au fausse polémique .
Je rigole tout seul car je me dis que si tout d’un coup d’un seul il n’y avait plus aucun bruit à Mayol le mec serait alors complètement déstabilisé ^^
Tu as très certainement raison!
Ce serait un truc à expérimenter…
Essayer chez vous et tu nous dira si c’est bien …………….
jp tais toi un peu
tu nous fera des vacance
C’est qui nous ? C’est toi ? Et c’est toi qui va m’empêcher de discuter sur le blog de mon club ? Alors bonne vacance .
Et puis ça ferait d’une pierre deux coups : tu respectes le buteur et en plus tu le déstabilises comme tu dis 😉
Plus sérieusement, ça serait bien que les sifflets s’arrêtent.
Crier sous les chandelles, pourquoi pas, ça dure que 2s, mais siffler toute la durée des pénalités, c’est vraiment bidon et ça sert à rien sauf si le joueur qui bute mérite d’être sifflé pour autre chose que sa tentative de pénalité.
Mayol sans bruit, un sacré contexte.
Même quand Jhonny butait a Mayol il y avait plus de bruit que si il etait a l exterieur au Muster
Ah merde il n’a pas été déstabilisé mais il en a manqué trois quand même, alors si c’est pas être déstabilisé c’est quoi !
Ramos a loupé tout son match, donc les sifflet n’ont rien à voir, sinon il aurait loupé la dernière…
C’est un peu lui qui emmène le deuxième essai avec une percée à l’origine puis la dernière passe donc « tout » le match c’est un peu exagéré
M.assive n’aime pas les très bons joueurs quand ils sont toulousains. Il ne remarque que leurs erreurs.
Grand buteur surement mais il restera pour l’eternité celui qui aura fait perdre une coupe du monde à une equipe d’exception
Pas que Ramos, Dupont aussi et encore plus. Il nous coûte un essai et sa titularisation forcée nous a empêché de faire jouer les autres 9 qui eux étaient à 100% de leur moyen comme Lucu, Couilloud ou Serin…
Donc, Galthié est lui aussi responsable de la défaite.
Évidemment Magnetar qu’il n’avait rien à foutre sur le terrain ce jour là
Galtier hyper responsable
Mais pas le seul …si tu vois ce que je veux dire
Article hyper intéressant
J’en reviens pas…
Pourquoi il rate les autres alors ?
Lol…
Mayol sans bruit, un sacré concept.
Même quand Jhonny butait a Mayol il y avait plus de bruit que si il etait a l exterieur au Muster
Quand on regarde la trajectoire du ballon,il frôle l’intérieur du poteau …
Il n’a pas été perturbé parce qu’il sait qu’il est très aimé à Toulon
Avec l’expérience et le mental qu’il a, il lui en faut plus que Mayol pour le déstabiliser