Thomas Pesquet explique sa passion pour le rugby
Thomas Pesquet explique sa passion pour le rugby
Le mercredi 16 avril 2025 à 11:51 par David Demri
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L’astronaute Français Thomas Pesquet s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier est notamment revenu sur sa passion pour le rugby.
Il explique comment lui est venue cette passion. Extrait:
Il y a eu deux moments clés. Le premier remonte au lycée. Je viens de Haute-Normandie, une région où le rugby n’est pas vraiment ancré, contrairement au Sud-Ouest. Pourtant, certains des clubs les plus anciens de France se trouvent là-bas, comme Le Havre et le Dieppe Université Club, qui, bien qu’ils aient des résultats un peu anecdotiques, sont très historiques. Mon professeur de sport en seconde était entraîneur de rugby, et c’est naturellement qu’il nous a fait jouer à ce sport.
Au début, ce n’était pas très sérieux, car le niveau n’était pas très élevé, mais on s’est bien amusés pendant ces trois années. Ensuite, j’ai débarqué à Toulouse, où j’ai continué à jouer au rugby à l’université. C’est là que j’ai commencé à assister à mes premiers matchs au stade, et j’ai progressivement commencé à m’intéresser aux résultats du Stade toulousain.
À l’université, parfois on manquait de joueurs pour compléter une équipe, donc on était amenés à jouer un peu partout. Cependant, le poste de troisième ligne était celui que j’occupais le plus souvent, et de temps en temps, je jouais en premier ou deuxième centre.
Il explique pourquoi il a été attiré par le rugby tout particulièrement. Extrait:
J’aime les sports complets, et je trouve que le rugby réunit toutes les qualités : la vitesse, la puissance, la dextérité. Les athlètes en rugby sont vraiment complets. Ce qui m’attire aussi, c’est le côté universel du rugby, où tous les types de physique peuvent trouver leur place. On peut être petit et rapide, très grand, capable de sauter en touche, ou costaud pour la mêlée. Contrairement au football, où tous les joueurs ont plus ou moins le même profil physique, les gars font tous à peu près 1m80, 70 kg, le rugby offre une diversité plus intéressante. Et puis il y a la solidarité dans l’équipe. En soirée, après un entraînement ou un match, l’esprit d’équipe devient presque une seconde famille, ce qui est vraiment agréable.
Il explique ensuite pourquoi le rugby et l’espace sont deux domaines qui se ressemblent. Extrait:
En fait, il y a beaucoup de parallèles entre le rugby et l’espace. Il y a l’effort, l’engagement, les sacrifices. Ce sont des valeurs que l’on retrouve aussi bien sur le terrain qu’en mission. Parfois, dans le rugby, il faut donner son corps, ne pas avoir peur de se blesser, ce qui est un peu la même chose dans mon métier. L’esprit d’équipe est essentiel, personne ne réussit seul. Par exemple, dans le rugby, il n’y a pas de noms sur les maillots et ça m’a toujours fait réfléchir. Dans le football ou le basket, c’est impensable.
Ce côté où l’on se fond dans le collectif est primordial. En mission, c’est pareil : parfois, on brille, parfois on est dans l’ombre, mais il faut toujours donner le meilleur de soi-même. Comme le disent souvent les gens de la NASA : « There is no job too big, there is no job too small. » En résumé, Il faut être prêt à tout faire, même les petites tâches. On fait le job du héros et parfois on porte les valises mais toujours avec la même volonté sinon cela ne marche pas.
Pour conclure, il a évoqué la victoire du XV de France lors du dernier Tournoi des Six-Nations. Extrait:
On aurait dû gagner contre l’Angleterre, mais dans l’ensemble, la maîtrise de l’équipe était impressionnante. Depuis quelques années, la France dégage une telle puissance qu’on sentait qu’on pouvait y arriver. La victoire contre l’Irlande a été une véritable démonstration. J’avais failli me rendre à Dublin pour ce match, un ami irlandais m’avait invité, mais je n’ai pas pu. Je l’ai regardé à la télévision, comme tout le monde, et c’était un superbe match. J’étais aussi à Rome pour le match, c’était très sympa.
Quant au dernier match contre l’Écosse, il a été un peu plus tendu, mais c’est le sport, il y a toujours cette incertitude. La France était attendue, et ce genre de situation est toujours difficile, mais l’équipe a su gérer la pression et obtenir la victoire, ce qui est à saluer.
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Ins.upportable celui-là encore. Sur terre, dans les airs, sous l’eau, dans les stades, sur les podiums, à l’Élysée, aux JO…. Pesquer c’est pêcher non ? Qu’il aille à la pêche un peu, et loin…
Normal de ta part étant donné qu’il supporte le ST et si ça t’énerve c’est tout bénef…
Rien à voir avec le ST je t’assure, car le stade toulousain figure toi que j’y ai joué jusqu’en cadets….Et ouais ! C’est le personnage juste
Cool ! 11 toulousains qui apprécient
la réussite individuelle est toujours suspecte aux yeux de ceux qui veulent tout niveler par le bas ..c’est triste !
Pas une question de réussite, je vénère Zidane, Je vénère B.Arnault, je vénère J.Dujardin… Mais j’exècre certaines personnes… Toi tu apprécies tout le monde certainement ?
Il paraît que de l ISS on peut voir les melons toulousains…