Dany Priso s’est confié à Var-Matin à la sortie du match perdu contre Toulouse en quart de finale de Champions Cup.

Auteur d’une prestation solide — 11 plaquages en seulement 47 minutes — Dany Priso est revenu sur l’intensité du combat livré face aux Toulousains. S’il regrette l’issue du match, il ne cache pas sa fierté d’avoir bataillé avec autant d’engagement.

Il explique que les sentiments à la fin du match était mélangés. Extrait :

Les images parlent d’elles-mêmes. Forcément, quand la pénalité passe et que tout s’arrête, on est tous très déçus et marqués. Toulouse avait la pression, on l’a bien vu. Nous, on doit très vite relever la tête. À chaud, c’est la déception qui prime. Mais il y a également de la fierté. La qualification se joue sur une dernière action, à la dernière minute. Mais c’est aussi de notre faute. Si on n’avait pris le score avant, on ne serait pas en train de parler de cette fin de match. Les erreurs font partie du sport, c’est comme ça. Quand tu arrives à ce niveau de la compétition, tu veux aller plus loin. On est tombé sur le grand Toulouse. Nous, on n’a pas su être constant sur tout le match et on le paye à la fin.

Dany Priso estime que chaque erreur se paye cash face à ce genre d’équipes. Extrait :

Pour moi, on a beaucoup trop joué dans notre camp. Petit à petit, ils ont su nous cantonner chez nous, nous dominer et derrière, tu payes la moindre erreur cash. C’est la marque des grandes équipes et des grands joueurs. Thomas en laisse peut-être trois sur le match, mais quand il faut être décisif à la dernière minute, il l’est et donne la victoire à son équipe.

Il essaye ensuite d’expliquer l’inefficacité offensive des Toulonnais. Extrait :

Il faudra revoir à la vidéo. On n’a peut-être pas assez déplacé le ballon mais c’était un match avec beaucoup de combat. Tous les mecs se sont envoyés. Je suis fier de notre équipe. On n’a rien lâché jusqu’au bout. On aurait tous aimé jouer cette demi-finale à Bordeaux. Mais à ce niveau-là, il faut dominer, jouer dans le camp adverse… et ça, on ne l’a peut-être pas assez fait. C’est chiant pour l’équipe parce qu’on a mis de l’investissement depuis le début de cette compétition. On est allé se chercher des matches compliqués, comme celui en Afrique du Sud, pour recevoir ce quart à Mayol. Donc oui, il y a beaucoup de déception.