Le talonneur du Stade-Toulousain, Julien Marchand a exprimé sa joie en conférence de presse, après la victoire remportée contre Toulon, à Mayol.

Ce-dernier explique avoir vécu une fin de match très stressante.

Il ne manque pas de féliciter le Rugby Club Toulonnais.

Il est revenu sur la pénalité de la gagne inscrite par Thomas Ramos. Extrait:

Avec beaucoup de stress, on est bien sûr très heureux qu’elle soit passée. Moi je n’ai pas forcément regardé, mais en tout cas, on avait totalement confiance en Thomas. Ça nous empêche de partir en prolongation. Donc bravo à lui, bravo à l’équipe, mais aussi bravo à Toulon, parce qu’on a eu un très gros match aujourd’hui. Ça a cogné. On s’est livré une grosse bataille… L’une équipe et l’autre, enfin les deux équipes.

Sincèrement, c’était vraiment un gros match et on est très heureux d’avoir remporté ça sur la fin avec Tom (Ramos). C’est sûr, c’est toujours des fins de matchs assez cruelles pour une équipe, mais en tout cas, on est très heureux, mais encore félicitations à Toulon parce que sincèrement, entre le public et les mecs sur le terrain, on s’est vraiment envoyé et c’était un très bon match à jouer. Même si peut-être c’était pas le plus beau à regarder, mais en tout cas, nous, on a pris du plaisir dans cette bataille.

Il regrette l’indiscipline de son équipe. Extrait:

Je pense qu’il y a plein de conditions mais si on a été indiscipliné, c’est notre faute à nous. Évidemment qu’il y avait beaucoup d’engagement des deux côtés, on avait envie de faire les choses correctement, propre, et on sait qu’il faut mettre de l’intensité. Donc quand tu mets trop d’intensité des fois tu passes un petit peu à côté et là tu es indiscipliné. Aujourd’hui on ne le paye pas mais en tout cas il faut faire attention à ça. Et on sait très bien que sur des matchs où l’indiscipline est trop présente tu payes cash, aujourd’hui on a vu Melvin (Jaminet) qui enquillait très fort, on le savait, on l’avait dit, il l’a fait.

Il explique comment les Toulousains ont su trouver les solutions à la mi-temps. Extrait:

Cela nous fait basculer parce qu’on n’avait pas le choix non plus, sinon on continuait à être indiscipliné, etc. Donc on a essayé de gommer ça. La seconde mi-temps, on savait qu’on était avec le vent, donc on savait qu’on allait pouvoir jouer au pied, mettre un peu plus de pression, et rester un peu dans leur camp, donc c’est ce qu’on a essayé de faire. On a tout simplement fait les choses un peu dans l’ordre.

Au début de cette seconde mi-temps, on a essayé de prendre les choses en main, ça s’est bien passé, et tant mieux. Après, on avait envie aussi de jouer, de faire notre jeu d’avant, et ça s’est bien passé pour nous. On avait à cœur de faire une meilleure seconde mi-temps que la première, même si la première mi-temps, sincèrement, il y a des choses qui sont très positives. On était contre le vent, on a su tenir bon face à cette grosse équipe. Encore une fois, il ne faut pas le banaliser parce que c’était très costaud en face.

Pour conclure, Julien Marchand explique comment Toulouse arrive à passer outre l’absence d’Antoine Dupont. Extrait:

On ne peut pas banaliser le fait qu’Antoine apporte énormément de choses dans l’équipe, que ce soit sur le terrain, en dehors, que ce soit sur le rugby parce que c’est quelqu’un qui est très précis, très exigeant. Ça fait déjà plus d’un mois qu’il est blessé. On a switché aussi, et il y a des gars comme Paul (Graou) qui prennent très bien ce nouveau rôle pour eux. Sincèrement, nous les gros, quand je parle des gros, je parle des avants bien sûr, plus ou moins affutés pour certains (sourire), mais en tout cas, nous, on prend ce que Paul nous dit, on écoute. C’est un joueur qui a aussi beaucoup d’expérience parce qu’il a été là, il a tenu la baraque.

C’est un joueur qui compte beaucoup pour nous et nous on a entièrement confiance en lui. Encore une fois pour revenir au capitanat ou au leadership de l’équipe, à chaque ligne il y a des leaders, que ce soit Tom à l’arrière qui nous parle énormément sur le terrain, Juanchi (Mallia), Romain (Ntamack), je ne vais pas citer tout le monde, Barras’ (Pierre-Louis Barassi) qui est quelqu’un d’exceptionnel sur les lignes arrières pour la défense, pour nous amener tout ça. À chaque ligne il y a quelqu’un qui est important et je pense que c’est le travail d’un groupe, on est collectif et c’est ça le plus important même si Antoine est plus là, nous, on pense beaucoup à lui, on sait qu’il pense à nous, on lui écrit mais il faut avancer, on ne va pas faire qu’en parler. Paul fait très bien les choses, les deux jeunes font très bien les choses et Naoto pareil, donc à partir de là.