Ugo Mola : « Je pense qu’ils ne sont pas encore totalement prêts à ce qu’ils vont vivre dimanche après-midi à Mayol »
Ugo Mola : « Je pense qu’ils ne sont pas encore totalement prêts à ce qu’ils vont vivre dimanche après-midi à Mayol »
Le samedi 12 avril 2025 à 18:23 par David Demri
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Le choc s’annonce bouillant. Ce dimanche après-midi (16h), le Stade Toulousain, champion d’Europe en titre, se rend à Mayol pour y défier le Rugby Club Toulonnais en quart de finale de la Champions Cup.
Une affiche aux allures de sommet… et un baptême du feu pour une bonne partie de l’effectif rouge et noir, encore peu familière des lieux.
Ugo Mola, le manager toulousain, a sonné l’alerte dès jeudi : « Je pense qu’ils ne sont pas encore totalement prêts à ce qu’ils vont vivre dimanche après-midi à Mayol », a-t-il prévenu.
Un avertissement lucide quand on sait que la majorité des Toulon-Toulouse de ces dernières années ont été délocalisés au stade Vélodrome de Marseille. Le dernier passage du Stade Toulousain dans l’antre toulonnaise remonte à mai 2021. Autant dire une éternité à l’échelle d’un vestiaire.
Le technicien haut-garonnais insiste sur le caractère unique de cette enceinte mythique : « Cette génération-là, elle a peu eu l’occasion de s’y frotter, c’est un élément à prendre en compte », a-t-il rappelé. « Je crois que tout joueur de rugby français, en tout cas qui a le moyen de pouvoir aller à Mayol, doit passer par ce petit chemin initiatique de se retrouver à un moment ou à un autre de sa carrière à aller jouer là-bas », a-t-il ajouté.
Une découverte collective
C’est un voyage presque initiatique que s’apprête à vivre Toulouse, dans un environnement qu’il faudra rapidement apprivoiser. Pour Mola, ce genre de rendez-vous forge un groupe : « Je crois beaucoup au parcours collectif, à l’expérience collective, à la capacité qu’ont les joueurs à vivre des moments ensemble dans des milieux ou dans des endroits ou dans des environnements différents, et celui-là, je pense qu’ils ne l’ont jamais vécu », a-t-il souligné.
Même son de cloche chez l’ouvreur Romain Ntamack, qui confesse lui aussi l’inconnu dans lequel s’engagent les siens : « Je crois qu’on est très peu à avoir joué à Mayol, donc on va aussi découvrir ce stade, ce public, cette ambiance, on ne sait pas trop où on met les pieds pour la plupart », a-t-il déclaré.
Une prise de conscience accompagnée d’un appel à l’unité : « Il va falloir redoubler de solidarité et d’engagement si on veut exister. C’est un match qui peut nous faire passer un cap dans l’histoire de cette équipe », a conclu le demi d’ouverture.
Entre l’inconnue de l’atmosphère et l’enjeu sportif, ce quart de finale à Mayol s’annonce comme un vrai test pour le champion d’Europe en titre. Un passage obligé, presque un rite, dans la construction d’un groupe en quête d’histoire.
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Le corbeau et le renard
Pierre …faut pas trop l’écouter celui là…
Ce qui compte c’est d’éteindre Mayol rapidement et que les spectateurs quittent le stade avant la fin.
A Toulouse vous êtes des spectateurs, à Toulon on est des supporters.
N’oubliez pas les parapluie cqfd ça va chibrer allez Toulon