Les mots forts d’Ugo Mola avant de défier Toulon à Mayol avec le Stade-Toulousain !

Les mots forts d’Ugo Mola avant de défier Toulon à Mayol avec le Stade-Toulousain !

Le vendredi 11 avril 2025 à 17:11 par David Demri

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Ce dimanche, le Stade-Toulousain défiera le Rugby Club Toulonnais au Stade Mayol dans le cadre d’un quart de finale de la Champions Cup.

Interrogé via L’équipe en conférence de presse, le manager de Toulouse, Ugo Mola s’est confié.

Il explique être heureux de voir le RCT réapparaitre au plus haut de la scène Européenne. Extrait:

Je trouve plutôt bien que Toulon réapparaisse aujourd’hui à ce niveau. De par sa domination sans conteste au milieu des années 2010, avec tous ses titres, ses victoires et ses joueurs exceptionnels, cette équipe a très certainement poussé de nombreux gamins à venir au rugby. Que Toulon joue à nouveau les premiers rôles, je trouve donc ça plutôt bien pour le rugby français et européen.

Il l’affirme : Toulon et Toulouse ont beaucoup de points en commun. Extrait:

Ce sont pourtant des clubs qui occupent le devant de la scène depuis très longtemps. Mais on s’est souvent croisés en Championnat. Ces deux clubs ont plein de choses de commun, malgré des endroits différents, une culture différente, un rugby différent. Il y a beaucoup de similitudes dans la manière de penser, de fonctionner. De manière directe ou indirecte, il y a aussi beaucoup d’attachements entre ces deux clubs, même si la rivalité est toujours importante.

Pierre Mignoni, avec son regard, m’a aidé à préparer la finale de la Coupe des champions de la saison dernière (face au Leinster). On va se recroiser là en phase finale en ayant envie de faire un tour de plus, mais ça n’enlèvera rien à ce qu’on pense l’un de l’autre.

Questionné sur le fait de jouer à Mayol, Ugo Mola explique que tout joueur Français doit jouer à Mayol un jour. Extrait:

Tout joueur de rugby français doit passer par ce petit chemin initiatique qui consiste à jouer à Mayol. Moi, j’ai eu la chance d’y jouer très jeune avec la génération des années 1990. On y a joué un match de play-off à l’époque, c’était d’ailleurs la dernière d’Éric Champ, donc autant vous dire que c’était plus qu’hostile.

J’ai plein de souvenirs de ces générations des De Rougemont, Delaigue, Orsoni, Michel Périé, des mecs qui étaient des combattants hors pair et des joueurs de rugby qui ont marqué leur époque. Quand j’ai commencé le rugby, c’était aussi l’époque des finales Toulouse-Toulon de 1985 (36-22 a.p.), celle de 1989 quand Denis Charvet traverse le terrain (18-12), etc.

La génération toulousaine d’aujourd’hui a peu eu l’occasion de se frotter à Mayol, et c’est un élément à prendre en compte. Parce que les mecs ne sont pas encore totalement prêts ce qu’ils vont vivre dimanche après-midi là-bas. Moi, je crois beaucoup à l’expérience collective. Et celle-là, je pense qu’ils ne l’ont encore jamais vécue. Moi, il me tarde d’y être, même si c’est presque un peu dommage de se rencontrer à ce niveau-là.

Dans la foulée, il évoque le jeu au pied proposé par le Rugby Club Toulonnais. Extrait:

La rentrée de Melvyn Jaminet dans l’effectif a encore plus accentué cette caractéristique du jeu au pied. Toulon est l’équipe qui a le plus de longueur de pied, celle qui occupe le plus. Pour autant, elle met quasiment cinq essais par match en moyenne à domicile. Pierre Mignoni a depuis toujours eu tendance à être assez innovant sur les lancements, avec une vraie capacité à surprendre l’adversaire.

Donc, on est prévenus. On s’est préparés à cette longueur de pied, aux conditions climatiques, parce qu’on s’est entraînés toute la semaine avec un temps ensoleillé et on nous annonce des mauvaises conditions pour la fin du week-end. Il faudra s’adapter aussi à ça.

Pour conclure, Ugo Mola affirme savoir qu’un jour, Toulouse perdra un match de Champions Cup contre un autre club Français, chose qui n’est jamais arrivée pour le moment. Extrait:

Oui, mais ça arrivera. D’ailleurs, si Toulouse se prend les pieds dans le tapis, j’en connais qui boiront une bière tranquillement chez eux. On sait ça. On vit avec. Ici, j’ai des joueurs qui ont une envie profonde de gagner. Mais ça n’arrive pas toujours. La défaite, l’échec, ça te fait aussi grandir et te permet d’évoluer ou d’innover. Voir les autres bien travailler, ça t’incite à faire encore mieux. Et je trouve qu’on a encore de la marge pour faire mieux.

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2 Commentaires

  1. Toulonnaisdu13 11 avril 2025 at 17h- Répondre

    Que le meilleur gagne en espérant que ce soit le RCT dans je j’espère aussi une vraie fête du rugby en rouge et noir !

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  2. Massive Airct 11 avril 2025 at 17h- Répondre

    Si Toulon ne fait pas de cagades ou de « cadeaux » à l’adversaire, ce match sera serré et va se jouer sur la discipline et la stratégie en plus du combat. J’espère que ça va jouer et que les deux équipes ne vont pas trop s’observer avec un jeu au pied stérile…
    J’espère aussi que Toulon ne va trop faire de chandelle (sauf si ça marche), et même s’il pleut, que les toulonnais vont varier la stratégie d’occupation avec le jeu à la main.
    Dans tous les cas, faudra conserver le ballon et savoir aussi le porter avec les avants.
    Si on donne trop de munitions aux toulousains par le pied, ça va être compliqué.
    A moins d’un jeu au pied ultra précis, comme trouver des 50/22, ou de superbes touches à 5 m de leur en-but, les toulonnais devront confisquer le ballon s’ils veulent enrayer le jeu toulousain et imposer leur rythme.
    Que la pression du match soit bonne dans les têtes toulonnaises et qu’elle ne devienne pas un problème.
    Toulon devra se décrisper de « l’évènement » le plus vite possible et tout donner si on veut gagner ce match.
    Allez Toulon !

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