Ce dimanche Toulon recevra Toulouse au Stade Mayol pour le quart de finale de la Champions Cup 2025.

A quelques jours de ce choc, l’entraîneur de la touche du RCT, Sergio Parisse s’est longuement entretenu avec Midi Olympique.

Sergio Parisse sait que ce moment est attendu par toute une ville. Extrait :

Je pense que nous sommes sur la même longueur d’onde que les gens (sourire). On sort d’un huitième de finale qui était quand même assez compliqué, malgré un score final assez conséquent. Depuis lundi, le groupe a eu une prise de conscience sur ce début de rencontre. Les joueurs ont conscience que le challenge devant nous est complètement différent, même si nous avons beaucoup de respect pour les Saracens. Il y a un enthousiasme différent au sein du club, et dans la ville. Nous ressentons ça. C’est une semaine très importante. On sent que ça peut être un moment énorme pour la ville et le club. Ça fait longtemps que Mayol attend de voir Toulouse. Alors, en plus, en quart de finale de Champions Cup… On est tous attentifs et prêts !

L’ancien troisième ligne sait que cette excitation est aussi lié au fait que pour la première fois depuis longtemps, les deux équipes vont aligner leurs meilleurs joueurs. Extrait :

Vous avez raison. En championnat, ces confrontations arrivent à des moments où l’on doit parfois gérer des problématiques de blessures ou bien gérer des effectifs. Cette fois, il n’y aura pas de calcul. Ce Toulon – Toulouse est un match pour les meilleurs. Et ce sont les meilleurs joueurs qui joueront. Moi, personnellement, je regrette les absences d’Antoine  ou bien d’Ange. C’est aussi notre cas avec Charles, qui aurait mérité de le jouer. C’est excitant de savoir que les meilleures seront là. C’est un sentiment que l’on partage aussi au sein du staff. Pour ma part, ce sera un de mes premiers gros matchs de l’autre côté (sourire). C’est stressant, tu sens bien que ce n’est pas un match comme un autre.

Forcément Sergio Parisse affirme que le staff travaille beaucoup et se creuse la tête pour gérer l’événement au mieux. Extrait :

On cogite forcément un peu plus (rires). Il faut donner les bonnes informations, mais il ne faut pas non plus surcharger. Cette histoire appartient aux joueurs. Quand tu es entraîneur, tu as envie d’être à la place des joueurs… Mais il ne faut pas ! Si vous me demandez si j’ai envie de jouer un Toulon – Toulouse, à Mayol… Je vous dis oui (rires) ! La compétition me manque toujours, mais il faut laisser les joueurs être les acteurs de ça. Ce dimanche, c’est leur moment. Il y aura 23 mecs qui vont avoir la chance de défendre le maillot de Toulon, dans un Mayol plein, face à Toulouse. Il va falloir gérer cet événement, parce qu’on sent forcément une petite pression en plus, qui monte au fur et à mesure. C’est normal, c’est propre au grand match. Et celui face à Toulouse en est un ! L’énergie du groupe est là, mais nous sommes tous conscients que le favori se nomme le Stade Toulousain. Il faut être honnête : l’expérience collective est importante dans ces rendez-vous.