L’actuel manager de Clermont, Christophe Urios s’est confié via Le Progrès.

Celui qui a été l’entraineur de l’US Oyonnax pendant huit saisons est revenu sur sa belle aventure à l’USO.

Il l’affirme : Oyonnax restera le plus beau projet sportif qu’il a eu à relever. Extrait:

« Oyo fera partie… (il réfléchit). Je ne sais pas comment je finirai ma carrière, mais ça restera mon plus beau projet. On est parti de pas grand-chose. Le club était en Pro D2 depuis trois ans. Ma venue coïncidait avec une nouvelle ambition. J’avais envie de retrouver ça, les gens du club avaient envie d’un personnage comme moi […]

On a fait un truc incroyable. On est parti de pas grand-chose pour arriver à un très bon niveau grâce à l’implication des gens d’Oyo, du club, des partenaires, des sponsors mais aussi des supporters. C’était incroyable. Oyonnax restera ma plus belle réussite. Même si j’ai été champion après, ce n’est pas la même chose. »

Il se rappelle tout particulièrement de deux matches avec Oyonnax. Extrait:

« Je pourrais en citer deux. Le premier, c’est le tout premier match contre Pau. Je ne connaissais pas la Pro D2, je découvrais. Pau était très ambitieux, Oyo était très fort à la maison mais avait du mal à s’exporter. On les recevait sur la première journée et, pour moi, c’était un moment de pression et on avait gagné. Le deuxième, c’est la remise du trophée quand on est champion, au mois de mai sous vingt centimètres de neige. C’est un truc que je n’avais jamais vu. Au-delà de la reconnaissance du travail qu’on avait fait, ça représentait bien ce qu’était Oyo. »

Il ne manque pas d’encenser le talonneur Etienne Fourcade, originaire du Jura. Extrait:

«  Étienne fait partie de ces gens qui ont été éduqués avec des valeurs fortes. Il est fidèle à ce qu’on peut rencontrer avec ces gens du terroir, comme il y a dans le Jura. Ce sont des mecs simples, sérieux, travailleurs, ambitieux. Il est dans cette case-là. »

Pour conclure, il explique comment il allie son travail de manager sportif à celui de viticole. Extrait:

« Ce sont des métiers très prenants. Maintenant mon métier principal c’est entraîneur de rugby. Je suis vigneron ce soir (jeudi dernier), de façon épisodique. J’ai une équipe qui gère le domaine. Je fais des animations parce que ça me plaît, j’aime bien partager avec le monde amateur. Ça permet de parler et faire connaître mon vin, mon pays, mon territoire et ça me fait plaisir. Après, il faut de l’organisation, de la rigueur sinon ça ne marche pas. Mais mon métier premier reste le rugby, vigneron c’est accessoire. »