Perpignan n’a pas réussi à s’imposer sur la pelouse de Vannes, samedi après-midi, à l’occasion de la 20ème journée du Top 14.

Les deux équipes se sont séparées sur un score de parité (20-20).

Interrogé via L’Indépendant, le demi-de-mêlée Catalan Tom Ecochard est revenu sur ce match nul.

Il regrette forcément que l’USAP n’ait pas réussi à s’imposer. Extrait:

On n’était pas venus pour ça, Mais sur la physionomie, vu la fin, on est heureux de prendre deux points. C’est quand même frustrant, parce que je pense qu’il y avait moyen de faire autre chose. Mais il faut aussi s’en contenter quand on joue le maintien. Cette année, on est reparti avec beaucoup de défaites. Et là, c’est le premier match sans défaite à l’extérieur. Il faut aussi voir le positif. Ça va permettre de construire pour les matches qui arrivent.

Il refuse absolument de dire que l’USAP a attendu d’être dos au mur pour jouer. Extrait:

Je ne suis pas complètement d’accord. On marque quand même en première mi-temps. On fait des choses, on « breake », on marque un essai qui est refusé (Patrick Sobela, 13e minute, NDLR). On a eu des intentions de jouer. Après, c’est vrai qu’en seconde mi-temps, c’est tombé un peu plus dans un faux rythme. Mais dire qu’on a attendu les trois dernières minutes pour jouer, ce n’est pas vrai. Je trouve qu’il y a eu des choses de bien. En tout cas, ça fait du bien de repartir avec deux points.

Il avoue avoir vécu une fin de match très stressante, depuis le banc des remplaçants. Extrait:

C’était stressant. Franchement, j’aurais préféré être sur le terrain que sur le bord. C’était difficile. Mais je pense que l’attitude qu’a eue toute l’équipe, tout le groupe, le staff, le club, les supporters, font que les six derniers matches on doit les attaquer comme ça. Parce que ça va se jouer à rien, comme tous les maintiens, comme tous les ans.

Et en attaquant les matches comme ça, en se présentant comme si c’était une finale, au final repart avec deux points. Et chaque point va compter. Donc il ne va falloir rien lâcher. Ça va être dur à Aimé-Giral, ce sera dur à l’extérieur. Mais j’espère qu’on va pouvoir construire sur ces deux points de pris à l’extérieur.

Pour conclure, Tom Ecochard a parlé de son épaule douloureuse après une terrible charge de Filipo Nakosi. Extrait:

Après le plaquage sur Nakosi, je ne pouvais plus bouger l’épaule. Il y avait mêlée à cinq pour nous, j’ai pris le ballon et je me suis dit que ça allait passer, comme d’habitude. J’ai essayé de faire une passe à Jero (De la Fuente). Mais mon épaule est tombée… Je n’avais aucune force et je ne pouvais plus lever le bras. J’ai essayé une seconde fois, pareil. On en saura plus lundi aux examens, mais j’espère que ce n’est pas grave…

Affaire à suivre…