Grégory Patat explique pourquoi il est impressionné par le XV de France
Grégory Patat explique pourquoi il est impressionné par le XV de France
Le mercredi 19 mars 2025 à 11:16 par David Demri
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Le manager de Bayonne, Grégory Patat s’est confié via Sud-Ouest.
Ce-dernier avoue avoir été marqué par le beau parcours effectué par les Bleus lors du Tournoi des Six-Nations.
Il se dit très emballé par le jeu pratiqué par le XV de France.
Il explique pourquoi les attaques menées par les Bleus sont souvent payantes.
A lire ci-dessous :
« Deux choses m’ont marqué. La première : il y a toujours une volonté de jouer haut de la part de l’équipe de France et de s’exposer le moins possible dans son camp. Et il y a aussi une volonté de tenir un peu plus le ballon. Sous deux formes : le jeu qu’ils appellent en « black » avec les avants et des passes courtes. C’est très efficace. Ça permet de gagner des momentum pour vite transformer le jeu sur les couloirs. Ils ne s’exposent pas. C’est bien maîtrisé.
La deuxième forme, c’est la volonté de jeu au pied des ailiers notamment. Il y a cette idée de faire un peu comme des grands ponts au foot. De maintenir le ballon légèrement derrière la défense pour mettre encore plus sous pression l’équipe adverse. Des profils comme Penaud, Attissogbe ou Bielle-Biarrey ont des premiers appuis très explosifs. Ils ont cette capacité à gagner l’espace derrière le défenseur quasiment à chaque fois. On l’a vu notamment contre l’Italie. Les Italiens ont explosé en seconde mi-temps avec ce processus. Le déséquilibre défensif n’était pas fait et les Français sont passés comme ça plutôt qu’avec des offloads.
Peut-être que les défenses vont s’adapter à l’avenir, qu’il y aura des couvertures différentes sur le premier rideau. Mais ce n’est pas grave car les ailiers ou arrières ne pourront pas couvrir toute la profondeur. Cela va peut-être obliger à détacher un joueur intérieur de la ligne défensive, et ça amènera d’autres solutions au cœur de la ligne pour l’équipe de France. Globalement, avant, Fabien Galthié pensait plus à gagner du territoire, à presser l’équipe adverse. Là, on sent une volonté d’avoir un peu plus le ballon, plutôt que le fameux jeu de dépossession. »
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