Affaire Aramburu : Trois ans après le drame, la quête de vérité continue
Affaire Aramburu : Trois ans après le drame, la quête de vérité continue
Le mercredi 19 mars 2025 à 8:19 par David Demri
2 Commentaires
Publicité
Trois ans après l’assassinat de Federico Martin Aramburu, l’instruction judiciaire se poursuit.
Loïk Le Priol et Romain Bouvier, principaux accusés, seront jugés devant la cour d’assises de Paris pour “assassinat” et “tentative d’assassinat”.
La compagne de Le Priol, Lyson Rochemir, comparaîtra quant à elle pour « complicité de tentative d’assassinat ».
Midi Olympique fait le point aujourd’hui dans ses colonnes.
Un procès attendu, mais potentiellement retardé
Alors que la famille et les proches de l’ancien international argentin espéraient un procès avant fin 2025, un pourvoi en cassation a été déposé le 11 mars dernier par les avocats des victimes, ce qui pourrait en retarder la tenue.
Maître Christophe Cariou-Martin, avocat de Shaun Hegarty, justifie cette décision par la nécessité d’une instruction approfondie. Extrait :
On a réfléchi. Ce fut une décision difficile à prendre. Fait-on la recherche de la vérité du débat, ou la recherche de l’efficacité ? […] Nous devons la vérité à “Fede” et aux débats judiciaires, donc nous avons donc pris cette décision.
Une reconstitution des faits contestée
Le 19 mars 2022, dans un bar du VIe arrondissement de Paris, une altercation éclate entre Federico Martin Aramburu, Shaun Hegarty et les deux accusés.
Après une séparation orchestrée par le service de sécurité, Aramburu et Hegarty quittent les lieux, mais sont pris en chasse par Le Priol et Bouvier. Quelques instants plus tard, plusieurs coups de feu sont tirés sur Aramburu, lui étant fatal.
L’instruction considère que deux scènes distinctes se sont déroulées : une première où Bouvier aurait tiré sur l’Argentin, puis une seconde où Le Priol aurait porté les tirs mortels.
Une lecture des faits contestée par les avocats des victimes. « L’intention peut être commune avec un espace-temps réduit », argue Maître Christophe Cariou-Martin, qui déplore une éventuelle « distinction de temps dans les actes d’assassinat et de tentative d’assassinat », pouvant minimiser la responsabilité de Bouvier.
En attendant la décision de la Cour de cassation, la famille Aramburu espère un procès qui permettra de faire toute la lumière sur cette nuit tragique.
Publicité
2 Commentaires
ah ces racistes extrémistes , on voit ou cela méne avec le dégénéré musk , l’adolescent trump, avec leurs métastases orban , afd boche, le penis family etc
vous avez raison , c est bien mieux Melenchon et ses fous furieux de LFI !! ….