L’arrière du XV de France, Thomas Ramos s’est via La Dépêche suite à la victoire des Bleus contre l’Ecosse.

Ce-dernier a exprimé sa grande joie suite à cette victoire dans le Tournoi. Extrait:

Il y avait beaucoup de joie. On est très heureux de remporter ce trophée. On a mis du temps à se libérer mais franchement, on est très heureux de gagner. On a passé une après Coupe du monde compliqué, on a regardé les autres soulever les trophées donc évidemment, quand c’est à notre tour, on en profite.

Dans la foulée, il effectue son mea culpa sur le carton jaune écopé par Peato Mauvaka. Extrait:

Oui, c’est une erreur aussi de ma part car je pousse le mec pour prendre le ballon. Et Peat pense que le mec lui saute dessus… Mais c’est sûr qu’on fait une bonne entame mais sur deux ou trois actions ils ont réussi à faire la différence mais on ne prend qu’un essai au final donc ça reste plutôt positif vu la qualité offensive de cette équipe.

Il explique ensuite pourquoi les Bleus ont rencontré de grosses difficultés en début de match. Extrait:

Je ne dirai pas nervosité, je dirai plus que c’était un manque de relâchement. On n’a pas assez tenté, on n’a pas trop fait de passes, on est juste allé taper sur cette défense frontalement. Ils nous ont aussi ralenti beaucoup de ballons… En deuxième on a vu nos avants se faire plus de passes donc forcément ça déstabilise la défense.

Il explique que cette victoire dans le Tournoi permet aux Bleus de regarder vers l’avant désormais. Extrait:

Je crois que de toute façon, à partir du moment où on avait perdu, il fallait bien passer à autre chose. Ce trophée nous permet aussi de gommer le Tournoi de l’année dernière car il n’était pas bon. La Coupe du monde ça reste la Coupe du monde mais en tout cas, on se montre et on se prouve qu’on est capable de faire des gros matchs face à de grosses équipes, comme le week-end dernier, comme ce week-end. On regarde vers l’avant maintenant et sur des périodes de quatre ans entre deux Coupe du monde, c’est important de gagner des titres. On remet l’équipe de France à sa place.

Il a ensuite parlé du record détenu par Frédéric Michalak qu’il a battu contre l’Ecosse. Extrait:

Je n’aurai pas changé le scénario de gagner le titre avant de battre le record. Je suis le plus heureux d’avoir gagné ce titre et forcément, c’est la cerise sur le gâteau de pouvoir battre le record du Fred (Michalak). Pour moi c’est une grande fierté de pouvoir dépasser un joueur comme ça, que j’admirais quand j’étais petit. Mais j’aurai le temps après ma carrière de réfléchir et de regarder ce que j’ai pu faire. Aujourd’hui je suis encore dans le feu de l’action, si je peux dire ça comme ça. Je suis forcément très content mais je n’ai pas envie de m’arrêter là. Et je n’ai pas envie que Damian Penaud s’arrête là, pas envie que Louis Bielle-Biarrey s’arrête là. De temps en temps des récompenses individuelles ça fait du bien mais ma priorité ce sera toujours de gagner des titres avec l’équipe.

Il explique également pourquoi il était important que Dupont et Barassi participent à la fête, à la fin du match. Extrait:

Bien évidemment. Mais il n’y avait pas qu’eux. Il y avait Théo Attissogbé, Alex Roumat, Matthieu Jalibert qui ont aussi joué des matchs. On travaille très bien avec un groupe de 42 mais c’est bien plus que ça. Il y a beaucoup plus de joueurs qui ont été appelés et quand on voit le travail qui est fait la semaine par les mecs qui font les allers-retours, par les mecs qui sont 24e homme… Pour avoir été dans cette situation je sais que ce n’est pas facile. Je leur tire mon chapeau car je pense que si on est performant, c’est aussi grâce à tous ces mecs-là. Qui font le taf, qui ne disent rien et qui s’entraîne comme des fous.

Questionné sur le secteur défensif, Thomas Ramos souhaite relativiser. Extrait:

On a pris 16 points aujourd’hui non ? C’est la moyenne dans un match international. On ne prend qu’un essai, on a été mis en difficulté certes mais le fait de ne prendre qu’un essai c’est positif face à une équipe comme l’Écosse. Mais c’est sûr qu’aujourd’hui, la zone du milieu de terrain est attaquée de partout. Mais collectivement, encaisser que 16 points sur un match international ce n’est pas ridicule, encaisser qu’un seul essai non plus. Notre discipline aujourd’hui nous a coûté plus de points que notre défense. Ceci dit, on aurait pu prendre trois essais, tant qu’on gagnait le match… Ça m’était un peu égal (sourire).