Joshua Brennan : « En fait, presque tous les deuxième ligne français de Toulouse sont allés à Marcoussis ! »

Joshua Brennan : « En fait, presque tous les deuxième ligne français de Toulouse sont allés à Marcoussis ! »

Le mardi 4 mars 2025 à 10:17 par David Demri

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Né à Dublin, le deuxième ou troisième ligne Toulousain Joshua Brennan prépare actuellement le match du XV de France contre l’Irlande.

Lors d’un long entretien accordé à Midi Olympique, le solide joueur Toulousain a évoqué ses allers – retours à Marcoussis. Extrait:

C’est une période assez particulière. Mais avant d’être aligné à Clermont (le 16 février, NDLR), cela faisait trois semaines que je n’avais pas joué en club. C’était donc plaisant, ça m’a fait du bien, notamment pour garder les repères.

Il indique se sentir très bien. Extrait:

Très bien, physiquement. Puis, être appelé avec l’équipe de France, c’est quand même quelque chose de fort dans une carrière. Ça motive de monter là-haut. Disons que c’est une étape de plus.

Il espère pouvoir décrocher une sélection désormais. Extrait:

Forcément, celle d’après serait d’aller chercher une sélection. C’est très motivant quand je reviens à Toulouse. Mais, si ce n’est pas arrivé jusque-là, c’est qu’il en manque encore un peu. Du coup, je dois bosser pour le combler.

C’était un objectif. Mais, en novembre, je n’ai malheureusement fait que trois jours. En rentrant en club, je m’étais fracturé le visage. C’est donc passé assez vite, mais cela m’avait donné encore plus envie de revenir sur les 6 Nations. Et de rester plus de trois jours cette fois (sourire).

Mais je ne me mets pas trop de pression par rapport à ça. J’essaie d’abord d’être performant et d’avoir la tête bien alignée quand je joue en club. Mon ambition aujourd’hui, c’est surtout de ne pas m’éparpiller, ne pas me perdre, et donc ne pas partir dans tous les sens.

Il explique pourquoi il a fait partie de la liste des joueurs protégés avant de défier le Pays-de-Galles, mais n’a finalement pas joué contre les Gallois. Extrait:

Déjà, à la base, je ne devais pas être sur cette liste et il était prévu que je rentre en club ce week-end-là. Mais Thibaud (Flament) s’était malheureusement blessé et j’ai finalement été conservé à Marcoussis. Là encore, être gardé dans une liste, je l’ai vécue comme une étape supplémentaire. Mais j’ai conscience qu’il ne faut pas les brûler. Ça vient petit à petit…

Il confirme que les Toulousains sont très nombreux en équipe de France, au poste de deuxième et troisième ligne. Extrait:

C’est cool et aussi très rassurant d’un côté. À mes yeux, c’est une chance d’être avec des mecs du club. Et ça fait vraiment plaisir d’avoir vu Clément Vergé monter aussi. En fait, presque tous les deuxième ligne français de Toulouse sont allés à Marcoussis ! Là aussi, c’est une grosse marque de confiance, et ça montre notre progression. Surtout pour Clément et moi. Car Thibaud (Flament) et Manny (Meafou) y sont depuis un moment.

Dans la foulée, il explique se considérer avant tout comme un deuxième ligne. Extrait:

Parce que c’est mon poste depuis tout jeune. Cela fait un peu plus d’un an que je fais aussi quelques matchs en troisième ligne, ce qui ne me déplaît pas. Je prends beaucoup de plaisir sur ce poste également. En réalité, tant que je joue, ça me va.

Il explique cependant que jouer en troisième ligne lui a apporté de nouvelles qualités. Extrait:

Ça m’a déjà permis d’explorer un autre poste, donc une autre manière de jouer. Jouer troisième ligne offre un peu plus de liberté. Tu pousses un peu moins en mêlée et tu as davantage de jus. Mais il faut courir un peu plus aussi (sourire).

En début de saison dernière, j’ai vécu une période plus délicate durant laquelle j’enchaînais des petites blessures. Du coup, je pense que j’avais un peu perdu la confiance du staff. Il m’a fallu d’abord régler mes problèmes physiques et, finalement, les coachs m’ont relancé de cette manière, en me faisant passer en troisième ligne lors d’un match à la Rochelle. Ça m’a permis d’enchaîner ensuite.

Il avoue avoir traversé rencontré des difficultés, la saison dernière. Extrait:

C’était dur quand même. Mais cela m’a au moins permis de travailler sur certaines choses, de bosser sur moi-même aussi, pour être prêt une fois que je serais vraiment lancé. Maintenant, je touche du bois, j’arrive à enchaîner sans blessure. À part la fracture du visage en début d’année.

Le gros problème que j’avais après les matchs, c’était de récupérer. J’étais très fatigué. Trop pour faire certaines séances le lundi par exemple. C’est passé par un travail, surtout en salle, pour m’aider à mieux récupérer et repartir dès le début de semaine. Une fois que j’ai progressé là-dessus, j’ai été relancé et j’ai pu enchaîner.

Une chose est sûre : Joshua Brennan a envie de titiller ses concurrents en équipe de France. Extrait:

J’ai envie de les « titiller », d’aller les rejoindre. C’est dur de se faire une place dans ce club. Tu as toujours du monde devant toi, et toujours du monde qui pousse derrière. Il faut toujours être à 100 %. Depuis que je suis jeune, il y a eu Manny et Thibaud, mais aussi Joe Tekori ou Rory et Richie Arnold. Tous sont différents dans leurs styles de jeu. J’essaie d’apprendre avec eux et ça m’a aidé dans ma progression.

D’ailleurs, il veut profiter des matches à gros enjeux avec Toulouse pour gagner en expérience. Extrait:

Malheureusement, comme je l’ai dit, tu peux avoir des blessures, ne pas être sélectionné… Mais être sur une feuille de match lors de ces matchs-là, c’était pour moi une expérience incroyable. J’espère qu’il y en aura d’autres mais il ne faut vraiment pas le prendre à la légère. Certains joueurs ne font jamais une finale dans leur carrière. Je l’ai vécu pleinement et j’ai eu la chance de remporter les deux finales. Je n’avais jamais connu une expérience pareille.

La finale de Champions Cup contre le Leinster ? Bon, j’ai eu une petite commotion après mon entrée sur cette finale (sourire). Le déclic fut surtout sur les doublons mais cette finale a été tellement importante. Pas que sur le plan individuel, parce que le Leinster était notre bête noire. On n’arrivait pas à la battre, on galérait contre elle depuis trois ou quatre ans. Après avoir pris le dessus contre cette équipe sur une finale, on a senti une énorme confiance dans le groupe jusqu’à la fin de saison. On avait presque l’impression qu’il ne pouvait pas nous arriver grand-chose. C’était incroyable.

La période de doublons nous avait resserrés. Elle avait permis à beaucoup d’entre nous, moi le premier, de se révéler. Et cela a continué sur cette lancée… Cette année, c’est encore le même groupe que l’année dernière, mais avec beaucoup plus d’expérience. On le sent en arrivant sur les doublons : l’équipe est très confiante, alors qu’il nous manque au moins douze mecs qui sont en équipe de France. Chacun assume son rôle.

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4 Commentaires

  1. La Rade 83 4 mars 2025 at 12h- Répondre

    Les 13:autres équipes du top 14 jouent sans 2eme ligne en fait …

    C’est pour ça que c’est pipé d’avance le titre ….

    Ptdr….

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    • STade58 4 mars 2025 at 15h- Répondre

      Non ce n’est pas vrai vous avez Ribbans et Alainu’uese; Ha bon on me dit qu’ils ne sont pas sélectionnables par rapport aux Toulousains. Mais peut être notre ami la Rade préfère Auradou. MDR

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      • Le nougatier 4 mars 2025 at 20h- Répondre

        Tu aurais pu citer Halagahu Rebaj aussi non? et on vous a pique l futur crack vannetais mais tu dois pas regarder les u20 pas assez de toulousains..

        Et apres qui sais dans 15 ans on aura peu etre un petit reabans toulonnais ou un petit Brian la ou d autre ont bien des papa irlandais…

  2. JP2683 4 mars 2025 at 18h- Répondre

    Halagahu est bien au dessus d’Auradou .

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