Malmené en première période, Castres a failli renverser Montpellier en fin de match avant de s’incliner (21-17).

Malgré la frustration, Xavier Sadourny a préféré retenir la belle réaction de son équipe en seconde période. Propos recueillis par Midi Olympique

Un scénario renversé mais un point au bout

Castres a oscillé entre le pire et le meilleur sur la pelouse montpelliéraine. Après un début de match sans rythme, le CO aurait pu s’incliner sans le moindre point, mais aurait aussi pu l’emporter sur un ultime ballon porté.

Finalement, les Tarnais repartent avec un point de bonus défensif, au terme d’un match au scénario opposé à celui du match aller.

Un final crispant qui a laissé Xavier Sadourny partagé. Extrait :

On a vécu une première mi-temps sans rythme. Chaque touche, chaque mêlée, on a mis deux heures pour les faire. Il ne s’est rien passé. À la mi-temps, on a donné deux ou trois objectifs pour mieux repartir et on a pris tout de suite cet essai de Ngandébé. Au vu de la première mi-temps, on ne méritait pas de gagner. Mais en deuxième période on s’est donné les moyens de le faire.

Vilimoni Botitu dynamite le jeu à l’ouverture

L’essai en solitaire de Gabriel Ngandebé, consécutif à un renvoi trop court de Jeremy Fernandez, a semblé enterrer les espoirs castrais.

Mais la sortie de Jeremy Fernandez sur blessure et l’entrée de Vilimoni Botitu à l’ouverture ont changé la dynamique.

Un choix qui a payé, comme l’a souligné Xavier Sadourny. Extrait :

On connaît sa culture, son éducation. À 18-7, il est passé en 10, on savait qu’il mettrait de la vitesse et qu’il tenterait des choses. Ce n’était pas ‘tout pour l’attaque’ mais pas loin. On n’avait pas grand-chose à perdre, mais on a donc suivi la direction de ‘Boti’. En deuxième période, nous nous sommes remis dans le match, on avait le ballon et le rapport de force s’est inversé. Nous avons réussi à mettre du rythme en devenant disciplinés et nous les avons obligés à défendre…

Des regrets sur la conquête en touche

Si Castres est passé tout près de l’exploit, la faiblesse en touche a longtemps freiné ses ambitions. Trois ballons contrés par l’alignement montpelliérain en début de rencontre ont privé les Tarnais de précieuses munitions.

Une situation que Xavier Sadourny a regrettée. Extrait  :

Ce ne sont pas des ballons perdus, mais bien contrés par l’alignement adverse. Est-ce qu’on a pris un point ? Est-ce qu’on en a perdu trois ? L’avenir nous le dira.