Xavier Garbajosa : « Il n’y a pas eu d’effet « Bomb Squad » parce que le match était déjà plié »

Xavier Garbajosa : « Il n’y a pas eu d’effet « Bomb Squad » parce que le match était déjà plié »

Le lundi 24 février 2025 à 0:31 par David Demri

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Ce dimanche après-midi, les Bleus ont écrasé l’Italie à l’occasion de la 3ème journée du Tournoi des Six-Nations.

Interrogé via Midi Olympique, le consultant rugby Xavier Garbajosa est revenu sur cette belle victoire Française.

Dans un premier temps, il explique pourquoi les Bleus ont réussi à déployer leur jeu contre l’Italie, chose qu’ils n’avaient pas réussi à faire contre le XV de la Rose, il y a deux semaines. Extrait:

Sur le plan du jeu, ils ont été dans la continuité. L’évolution positive, c’est qu’ils ont souvent fait des retours « source » (en jouant dans le sens d’où vient le ballon,  ndlr.), sous l’impulsion Antoine Dupont, et ont ainsi trouvés des solutions avec les trois-quarts qui ont donc soit rechargé « en source », soit en effectuant une inversion pour ainsi opposer des arrières tricolores à des avants italiens.

Les Bleus ont également pas mal utilisé les avants entre les lignes des 15 mètres, ces derniers sont venus marteler cette défense italienne qu’ils ont forcément resserrée et consommée pour ensuite jouer dans la source.

Il précise également avoir apprécié le réalisme des Bleus, sauf sur les deux premières actions du match. Extrait:

Oui, sauf les deux premières actions, pour lesquelles tu t’approches à cinq mètres de la ligne et tu refais deux petites fautes de mains qui font penser inexorablement au dernier match en Angleterre. Sauf que derrière, ils ont su maîtriser quand même… Ils ont été beaucoup plus cliniques dans leurs passes, dans leurs mouvements, notamment les dernières passes.

Pour conclure, Xavier Garbajosa rend hommage aux avants Tricolores qui ont effectué une grosse partie ce dimanche. Extrait:

C’est vrai que les Bleus ont monopolisé le ballon avec le jeu d’avants, notamment en enchaînant les temps de jeu au milieu du terrain pour pouvoir consommer un maximum ces Italiens, gagner cette ligne d’avantage, les resserrer. Donc ils ont d’abord matraqué, et c’est logique : en ayant fait un banc en 7-1, les avants devaient faire un travail de sape pour user l’adversaire en sachant que tu allais changer pratiquement l’intégralité de ton pack en seconde mi-temps.

Après, en deuxième période, ça a été un autre match car le score était fait. Il n’y a pas eu d’effet « Bomb Squad » parce que le match était déjà plié. Mais cela t’a permis de faire jouer tout le monde et que chacun participe finalement à la fête parce que, sincèrement, il y avait deux classes d’écart.

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