L’ouvreur international Italien Paolo Garbisi s’apprête à affronter le XV de France, ce dimanche, à l’occasion de la 3ème journée du Tournoi des Six-Nations.

A l’approche de cette rencontre, le joueur du Rugby Club Toulonnais s’est confié via L’équipe.

Ce-dernier explique sa décision de rejoindre Montpellier en 2021.

Il l’affirme : c’est le seul club Français qui l’avait approché. Extrait:

« Montpellier était le seul club français qui m’avait sollicité alors que je jouais à Trévise. C’était la première fois que je quittais vraiment ma maison, ma famille et tous mes proches. C’est un passage très important dans ma carrière et ma vie d’homme. J’étais tout jeune (21 ans).

J’avais envie de profiter à fond et de progresser le plus possible. Je voulais voir si je pouvais tenir le niveau. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. À cette époque à Montpellier, il y avait le Sud-Africain Handré Pollard. Je voulais partager le terrain avec lui pour essayer d’apprendre.

Quatre ans plus tard, je ne regrette pas du tout d’être arrivé en France et de jouer dans le meilleur Championnat du monde. »

Son meilleur souvenir avec Montpellier ? La victoire en finale du Top 14, en 2022. Extrait:

« C’était exceptionnel. Le premier titre pour Montpellier et mon meilleur souvenir en club. C’était très important pour nous mais aussi pour tout un club et pour une ville entière. C’est arrivé dès ma première saison au MHR. Peut-être d’ailleurs un peu vite car je n’ai pas eu le temps de vraiment comprendre à quel point ce Championnat était difficile.

Je pense que j’aurais savouré encore plus si c’était arrivé après deux, trois ou quatre ans en France. Même la physionomie du match contre Castres était un peu bizarre (victoire 29-10). Après 22 minutes, on menait déjà 20-0. On était dans le confort. C’était vraiment une soirée parfaite. »

Il dévoile ensuite le pire moment de sa carrière en sélection : la lourde défaite contre le XV de France, lors de la coupe du monde de 2023 (défaite 60-7). Extrait:

« C’est un très, très mauvais souvenir, le pire en sélection, et une semaine terrible. Un cauchemar. En l’espace de sept jours, on prend 160 points (156) en deux matches contre la Nouvelle-Zélande (96-17) et la France (60-7). Contre les Français, on subit du début à la fin.

C’est dommage car la Coupe du monde est un événement exceptionnel. Ça aurait dû être un des souvenirs les plus beaux de ma vie alors que je n’en garde pas beaucoup de positif. On avait gagné contre la Namibie (52-8) et l’Uruguay (38-17), puis on avait été complètement emportés. J’avais eu du mal à digérer ces défaites. Au moins, ça nous a permis d’aborder le Tournoi suivant avec l’envie de montrer un nouveau visage. »

Il raconte ensuite son meilleur souvenir en sélection. C’était contre le Pays-de-Galles, lors du dernier Tournoi des Six-Nations (victoire 21-24). Extrait:

« C’est mon meilleur souvenir avec l’Italie. Une semaine avant, on avait battu l’Écosse (31-29). Par le passé, on avait toujours eu du mal à enchaîner des belles performances. On était attendus face à des Gallois qui étaient déjà un peu dans le dur. On a su assumer notre statut de favoris chez eux.

On a très bien géré le match en étant devant au score du début à la fin. On a été vraiment en maîtrise. On a gagné 24-21 mais le score ne reflète pas vraiment le match car ils marquent deux essais dans les deux dernières minutes. Pour ma part, j’avais fait un bon match. Je m’étais vraiment senti en contrôle. C’est une de mes meilleures performances en sélection. »