Ce samedi soir, l’Aviron Bayonnais défiera le Stade-Toulousain au Stade Ernest-Wallon dans le cadre de la 17ème journée du Top 14.

Interrogé via Sud-Ouest, le troisième ligne de Bayonne, Arthur Iturria a évoqué cette grosse confrontation.

Il parle de ce choc. Extrait:

Il faut se concentrer sur nous-mêmes, ce qu’on a fait cette semaine, tout en étant un minimum ambitieux. Je n’apprends rien à personne : Toulouse est un cran au-dessus de nous. Mais avec l’ambition de jouer en équipe, de rester collé au score, on pourra peut-être accrocher quelque chose. Cette équipe est au même cran que Bordeaux, voire un cran au-dessus.

On a forcément à cœur de rester invincible à domicile (NDLR, 8 victoires cette saison), c‘est normal. C’est quelque chose qu’il faut qu’on garde en tête. À Toulouse, ça va être très compliqué. On les a vus jouer le week-end dernier (victoire à Clermont 18-35) mais on ne va pas y aller en baissant la tête. On va avoir des ambitions dans notre jeu.

Il l’affirme : Toulouse est un véritable très gros morceau. Extrait:

On a pu le voir au match aller : il manquait les cadres et ça a été très, très dur (victoire 12-8). Je n’ai joué que dix minutes, mais c’était un gros combat. Franchement, c’est l’un des plus durs matchs qu’on ait eu à domicile. Je n’ai pas l’impression que leur équipe soit bouleversée par ces changements par rapport aux années précédentes mais cette année, ils sont encore un cran au-dessus. C‘est costaud. On voit leurs jeunes de 20 ans qui font de super matches. Donc on joue comme si c’était la grande équipe du Stade Toulousain. C’est un groupe de 40 joueurs qui a beaucoup de qualités.

Il évoque la stratégie que va mettre en place Bayonne. Extrait:

C’est compliqué parce qu’on connaît la capacité des Toulousains à enflammer le jeu sur toutes les zones du terrain. Donc, leur laisser le ballon, ce n’est pas non plus une bonne chose. On va essayer de jouer au rugby, pas forcément dans notre camp. On va essayer de tenir le ballon au maximum pour, d’une part, jouer notre jeu. À part à Perpignan, un match bien ciblé, où on a lâché le ballon, où les conditions météorologiques n’étaient pas terribles, on n’a pas un profil d’équipe qui ne tient pas le ballon. Ce n’est foncièrement pas notre jeu. D’autre part, tenir le ballon serait une bonne chose, en ayant le moins de déchets possible, parce qu’on connaît leur capacité à se nourrir de chaque ballon qui tombe par terre.

Il fait ensuite un point sur sa forme personnelle. Extrait:

C’est dur de reprendre le rythme. Les entraînements et les matches, ça n’a rien à voir. Ça va revenir au fur et à mesure, après plusieurs matches. Je suis plus un joueur de long terme (sourire). Mais je suis très content d’avoir repris avec mes équipiers, encore plus avec la victoire au bout. C‘était top.