L’ancien troisième ligne centre de l’Italie, du Stade Français et de Toulon, Sergio Parisse s’est longuement confié au Midi Olympique à quelques jours du match Italie – France.

Il revient sur l’évolution de la Squadra Azzurra, la confrontation à venir, sa carrière passée et actuelle.

Sergio Parisse analyse la rencontre Italie – France, il dévoile les points clés de cet affrontement.

Il affirme que l’Italie est un outsider et qu’ils arrivent sans pression. Extrait : 

Les matchs commencent toujours 0 à 0, ça c’est sûr. Pour la première fois de son histoire dans le Tournoi, l’Italie a été favorite contre une équipe, le pays de Galles, il y a deux semaines. L’équipe a réussi à gagner un match qui était tout sauf très beau à voir avec des conditions difficiles. Mais ce week-end elle est outsider. C’est un match pour lequel les Italiens n’ont pas la pression du résultat parce que si dimanche, la France bat l’Italie, il n’y aura pas de surprise. Ils sont conscients qu’ils ne sont pas les favoris, mais ils ne vont pas sortir dimanche en victime. Je peux vous l’assurer. L’équipe de France arrive après une défaite assez incroyable en Angleterre, avec beaucoup de nouveautés dans sa composition d’équipe. Pour moi, ce qui est important ce sont les vingt premières minutes du match. Vu la décision de choisir un banc en 7-1, les mêlées, les ballons portés vont être vraiment une clé pour les Italiens s’ils veulent rivaliser.

Sergio Parisse l’affirme, les Français sont plus forts, et ce banc 7-1 est stratégique. Extrait :

Le staff et les joueurs français savent très bien qu’ils sont bien plus forts que l’Italie. Or, ils ne vont pas le dire. Ils vont dire, évidemment, qu’ils nous respectent. Et c’est normal. Mais je suis convaincu que dans leur tête, ils savent très bien qu’ils sont beaucoup plus forts que nous. Je ne pense pas que la décision de 7-1 soit un manque de respect vis-à-vis de l’Italie mais plutôt la volonté de vouloir faire un jeu différent et de prendre les Italiens sur d’autres secteurs, avec un jeu plus direct et physique au début pour pouvoir ensuite écarter plus vite les ballons. Et puis, être plus dominateur sur les phases de conquête, que ce soit la mêlée, les touches des ballons portés, où l’Italie a été assez en souffrance quand même sur ses premières deux matchs. Je pense que c’est plutôt le côté stratégique.