Mathieu Raynal dévoile la plus grosse hantise des arbitres Français : la « high impact decision »
Mathieu Raynal dévoile la plus grosse hantise des arbitres Français : la « high impact decision »
Le lundi 17 février 2025 à 23:16 par David Demri
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Lancé à l’été 2023, le plan de haute performance de l’arbitrage a placé la barre très haut pour les arbitres des championnats professionnels français. Romain Poite et Mathieu Raynal, anciens arbitres internationaux, en sont les chefs d’orchestre.
Une exigence renforcée
Après avoir pris leur retraite en 2022 et 2024, Poite et Raynal ont pris les rênes de la cellule technique de la haute performance de l’arbitrage français. Jeudi dernier, à Paris, ils ont dressé un premier bilan après six mois d’application et détaillé le processus d’évaluation des 29 arbitres de champ, 22 juges de touche et 15 assistants vidéo qu’ils supervisent.
« Sur la performance, on a identifié cinq domaines clés : la sécurité, la vitesse, la mêlée, l’alignement/maul et l’espace », explique Romain Poite via Sud-Ouest. Ces axes d’analyse servent de référentiel pour chaque week-end de compétition.
Un suivi rigoureux et transparent
Le système d’évaluation repose sur un processus précis. Dès la fin des rencontres, les vidéos sont mises en ligne sur la plateforme Perf’Arbitres de la FFR, permettant aux officiels de revoir leur prestation, d’ajouter des observations et de poser des questions. C’est ensuite au tour de la cellule d’intervenir. « Nous venons qualifier chaque décision », précise Mathieu Raynal.
Chaque action arbitrale est classée selon plusieurs niveaux : non-décision, bonne décision, erreur, et la plus redoutée : la « high impact decision », c’est-à-dire une décision ayant une influence majeure sur le score ou sur une équipe.
« On la refuse à nos arbitres parce qu’elle a une incidence trop importante sur le score ou sur l’équipe, il faut s’en tenir assez loin », insiste Raynal. L’objectif est d’atteindre 100 % de bonnes décisions. « Quand ils mettent le sifflet à la bouche, on veut que nos arbitres soient certains de ce qu’ils sifflent », ajoute-t-il. Toutefois, les non-décisions sont acceptées, car elles font partie du « déchet naturel d’un arbitre » et permettent un équilibre entre l’application du règlement et le bon déroulement du jeu.
Un partage des performances pour plus de clarté
Chaque mercredi, les rapports des rencontres sont accessibles à tous les arbitres, leur offrant ainsi la possibilité d’analyser leurs propres performances et celles de leurs collègues. « Ça nous offre beaucoup de transparence », estime Raynal. « Il n’y a pas de passe-droit, l’exigence est la même pour tous. Ils peuvent se nourrir des perfs des uns ou des contre-perfs des autres. »
Cette transparence profite également aux clubs. « Quand on leur présente notre mode d’évaluation, ils comprennent que tout est fait avec rigueur, que rien n’est mis sous le tapis. Ça les rassure. »
Une amélioration continue et une sélection pointue
Pour garantir une cohérence dans les décisions arbitrales, des clips vidéo sont réalisés sur les actions les plus complexes. Ceux-ci permettent de confronter les points de vue et de dégager un « aide-mémoire » qui servira de référence pour les décisions futures.
Grâce à ce suivi constant, la cellule peut désigner les arbitres pour les rencontres un mois à l’avance. « On remet toujours en question notre classement, mais l’objectif, c’est que les meilleurs arbitrent les meilleurs matches », souligne Poite.
Le message est clair : l’exigence est à son maximum. « On ne peut pas se satisfaire de ce qu’on fait bien. Les arbitres sont d’éternels insatisfaits (sourire). »
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Raynal peut déjà analyser sa HID sur la finale de Barcelone et ses décisions permettant au Racing de gagner un match qu’ils aurient du perdre largement : Non sanction sur le racingman qui fait un plaquage cathédrale sur Fernandez- loebe lors de l’essai toulonnais et décision incompréhensible sur la mélée à 5 m de la ligne parisienne et à 3 mn de la fin où même le pilier parisien dit qu’il aurait du être pénalisé sans compter les pénalités toutes dans le même sens… Mais MONSIEUR Raynal ne peut pas se tromper, la preuve il explique leurs erreurs aux autres arbitres (il devrait aller en Australie, ils l’aiment bien eux aussi ….) Pas étonnant que nos arbitres soient si nuls
On n’a pas fini de voir des incohérences à chaque fois, Ollivon et le fameux placage crocodile….. Merci pour cette « cellule » créee et dirigée par l’un des arbitres les plus mauvais que l’on ai eu. Quant à Monsieur Marbot lui a-t-on expliqué le maul ?
Bien dit Marie……
M MARBOT a obtenu combien pour ASM-RCT vole flagrant devant les caméras de canal plus ?
Qu’est ce que c’est ringard le français!
Vive la high impact decision!
Toujours les mêmes propos de gens haineux qui critiquent tout. Dans le cas présent, combien ont mis un jour le sifflet à la bouche pour arbitrer un match? C’est évidemment plus difficile que d’être assis dans son fauteuil en sirotant quelques bières…..
Raynal c’est celui qui a filé un rouge d’entrée au Racing pour aider ses cousins méditerranéens mais qui n’ont pas su profiter de cet avantage….Ce qui est risible c’est que ses cousins lui en veulent encore…les gens sont injustes…..
Ça ne vaut pas la peine de répondre, hein?
Non! tu as vu l’heure du post?
c’est plutôt ton cousin catalan…vous devriez aller voir une corrida ensemble !
Nous supporter toulonnais notre hantise c est que ce mr raynal ce voleur de Barcelone ne nous refasse pas le coup foireux de cette finale volée le jour où il sera arbitre vidéo après quand il avait la jambe cassée au moins il nous casser pas les c……s