Christophe Urios annonce la couleur avant de défier Toulouse !

Christophe Urios annonce la couleur avant de défier Toulouse !

Le samedi 15 février 2025 à 16:18 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Dimanche soir, Clermont accueillera Toulouse au Stade Marcel-Michelin à l’occasion de la 16ème journée du Top 14.

A l’approche de cette rencontre, le manager Clermontois Christophe Urios s’est confié via Midi Olympique.

D’entrée de jeu, Christophe Urios indique que ses joueurs n’ont pas le choix et qu’ils doivent gagner ce match. Extrait:

On entame un cycle de vérité et ce match contre Toulouse est une sorte de balancier. On s’est bien préparés, la coupure nous a fait du bien, on a rentré des joueurs et nos entraînements sont plus qualitatifs. Par rapport à notre dernier match à Pau, on doit élever nos standards, les avants doivent retrouver leur domination, les trois-quarts doivent s’améliorer, mais on le sait.

On est prêts à faire un grand match, on sait qu’à chaque fois qu’on défie Toulouse, ils vont chercher à nous faire douter devant et avec leur défense même sans leurs internationaux. Et puis derrière, il n’y a pas besoin d’en rajouter. On n’a pas le choix, on doit gagner.

Il rappelle que contre Pau, son équipe avait cruellement été dominée. Extrait:

Évidemment, mais on avait surtout été dominés en conquête ! Ce n’est pas possible. Les avants ont beaucoup fait gagner l’équipe, mais à Pau ils nous ont fait perdre le match. On était probablement fatigués, mais ce sont des histoires. Et les trois-quarts ont besoin d’être plus fluides.

Mais selon lui, ses joueurs sont prêts pour renverser Toulouse. Extrait:

Le bilan que nous avons fait en salle à mi-saison. On a les idées claires sur nos forces et faiblesses. L’intégration de nouvelles données dans notre jeu, parce que nous étions lisibles lors du bloc précédent. On avait besoin de changer des choses, en intégrant plus de manipulation de ballon, avec davantage de skills lors des séances. Tout cela m’amène à dire que nous ferons un grand match.

Il a d’ailleurs rappelé à ses joueurs qu’ils avaient pris une grosse claque lors du match aller. Extrait:

Non, par contre j’ai juste redit qu’on avait pris cinquante points au match aller. Par contre, on a bien analysé que leur défense était meilleure sans leurs internationaux qu’avec ! Y compris sur la pression au sol et la qualité des plaquages. C’est le témoin d’une culture du club, cela veut dire qu’ils savent où mettre le curseur lors de ces périodes sans internationaux.

Il y a deux autres domaines où l’absence des internationaux a un impact mais je le garde pour moi (rires). Ce n’est pas un scoop, mais c’est une équipe construite comme cela : l’intensité physique, la défense, le combat. Voilà comment ils seront ce week-end.

Clermont a décidé de titulariser deux anciens joueurs de Toulouse au centre, à savoir Pierre Fouyssac et Lucas Tauzin.

Christophe Urios se veut ironique. Extrait:

J’espère qu’ils ne joueront pas avec eux surtout (rires). Mais effectivement, je crois beaucoup à cette émotion forte. Quand vous jouez contre votre ancien club, vous avez envie de prouver des choses. Je trouvais important d’aligner cette association.

Il s’attend à un match avec beaucoup d’émotions. Extrait:

C’est ce qu’on veut. On veut avoir cette émotion avec nos supporters, on cherche à avoir des guichets fermés et à ce que les gens soient heureux en nous voyant jouer. Cela nous met une responsabilité oui, et une source d’inspiration.

J’aimerais juste qu’il y ait énormément de drapeaux, que le stade soit en feu dès le début de match, comme face à Bristol. Cela ne me met pas de pression, mais cela m’excite !

Il s’est ensuite confié sur les difficultés rencontrées par Benjamin Urdapilleta. Extrait:

Je le sens bien aujourd’hui, mais je l’ai trouvé en difficulté depuis le match contre Montpellier. Il a ressenti une douleur aux ischios contre Bristol, puis contre Pau. Il n’était pas dans une démarche positive, les vacances lui ont fait du bien, on en a parlé il faut que ses quatre derniers mois soient du plaisir pour lui !

Il fait partie des joueurs qui se regardent dans une glace. Il sait quand il est bon, très bon et très mauvais ! Sa rentrée à Pau est mauvaise, mais je n’ai pas besoin de lui rappeler. Benji’ travaille à l’orgueil et à la confiance. Il était en perte de confiance physiquement, donc on a bien travaillé sur ce point. On l’a remis au boulot physiquement et il est plutôt bien et il va retrouver son niveau, je ne suis pas inquiet.

Publicité

0 Commentaire