Le pilier droit du Rugby Club Toulonnais, Dany Priso effectue un très bon début de saison avec le club Varois.

Auteur de belles prestations avec le RCT, il a d’ailleurs été appelé au sein du groupe France pour préparer le Tournoi des Six-Nations.

Interrogé via Midi Olympique, le joueur Toulonnais a voulu relativiser.

Il rappelle être focus sur le RCT. Extrait:

« Pour l’instant, je n’ai réalisé qu’un aller-retour. Je suis monté, j’ai vu, et je suis redescendu. On ne m’a pas rappelé. Pour être honnête, je suis focalisé sur le club. Si on me rappelle, tant mieux. Si on ne me rappelle pas, c’est la vie. C’est comme ça. Je suis un joueur de Toulon. Je suis fier de l’être. C’est tout ce qui m’intéresse. Si je suis appelé, que j’ai la chance de jouer, j’y retournerais et je donnerais le maximum. Aujourd’hui, c’est Toulon qui me paie. C’est Toulon qui me fait vivre. J’ai conscience de ça. »

Il précise cependant être toujours honoré d’être appelé au sein du groupe France. Extrait:

« Ça sera toujours un honneur d’être appelé, parce que c’est aussi une forme de reconnaissance du travail accompli. Maintenant, là-haut, il y a des choix. Ce n’est pas moi qui décide. Je sais de quoi je suis capable. Je sais que j’ai largement le niveau pour y être. Maintenant, les choix sont ce qu’ils sont. Je les respecte… voilà ! Je ne me travestis pas. Je ne suis pas une autre personne. Toulon sait qui je suis.

Si je joue tous les week-end, c’est qu’il y a des raisons. Le staff me connaît, le groupe aussi. Je sais ce que je peux apporter. Si je ne joue pas, le coach prend le temps de m’expliquer les raisons. S’il y a des reproches, je me tais et je retourne au travail. Si ça concerne mon travail, j’accepte tout. Je sais faire mon autocritique. Sur le sportif, je peux tout entendre. Je n’ai rien à dire là-dessus. Je ne suis pas un cadet. J’aime discuter et qu’on m’explique les choses. La critique m’a toujours fait avancer. »

Critiqué lors de son début d’aventure avec Toulon, Dany Priso explique n’avoir aucun problème avec les critiques.

Il utilise justement les critiques pour avancer. Extrait:

« J’aime ça. Je n’ai pas de mal avec ça. Ça fait partie du travail, et cela me motive. Je m’en sers au quotidien avec l’envie de faire changer d’avis les gens, que cela soit ma famille, mes proches, ou des autres personnes. Moi, j’estime que ça fait partie du travail. Je l’accepte. Je prends ça dans ma tête, et ça fait un levier de motivation supplémentaire. J’ai toujours fonctionné comme ça dans mon parcours, et dans mon histoire personnelle.

J’ai commencé le rugby tardivement. C’est ça qui m’a amené là où je suis aujourd’hui. Des personnes qui n’ont pas cru en moi ont été les premiers à répondre aux médias quand ils ont vu un micro (rires). Heureusement, je ne suis pas rancunier. J’ai un parcours, et j’avance pour mes enfants et la famille. Je ne cours pas pour prouver les choses à tout le monde. Si tu aimes me voir jouer, tant mieux, si tu n’aimes pas, tant pis ! »