Le calvaire traversé par le Bayonnais Reece Hodge
Le calvaire traversé par le Bayonnais Reece Hodge
Le jeudi 13 février 2025 à 10:51 par David Demri
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Arrivé en grande pompe à l’Aviron Bayonnais à l’été 2023, l’international australien Reece Hodge (63 sélections) n’a disputé que sept rencontres en 18 mois, soit seulement 14 % des matches du club basque comme l’explique Sud-Ouest, ce jeudi.
Pire encore, il n’a pas foulé les terrains cette saison. Sa dernière apparition remonte au 1er juin 2024 face à Oyonnax, lorsqu’il s’est blessé à l’adducteur droit sur une transformation.
Mais sa convalescence s’est compliquée avec la découverte, à la reprise estivale, d’un hématome intra-osseux au niveau du genou droit. Une blessure longue à guérir, qui continue d’handicaper le trois-quarts.
Un processus de récupération laborieux
Malgré plusieurs tentatives de reprise, son genou n’a cessé de réagir négativement. Sous la supervision du staff médical et de spécialistes extérieurs, divers protocoles ont été mis en place. Hodge a notamment suivi des séances sur tapis de course anti-gravité à Cambo-les-Bains et recours à la cryothérapie pour réduire l’inflammation. Ses vacances ont également été aménagées pour optimiser sa réathlétisation.
« Les derniers tests sont positifs mais on a encore des pourcentages à aller chercher », confie une source interne du club à Sud-Ouest. « Reece, c’est un athlète, une Formule 1. On ne veut pas brûler les étapes. » Une précaution d’autant plus importante que l’Australien est encore sous contrat pour la saison prochaine.
En interne, certains regrettent toutefois son état physique à son arrivée, pointant du doigt la gestion médicale des Wallabies : « Il avait été plus infiltré que soigné par le staff des Wallabies. »
Un joueur toujours impliqué
Alors qu’il espérait reprendre l’entraînement collectif cette semaine, Hodge doit encore patienter. En attendant, il s’investit pleinement dans la vie du groupe, assistant aux réunions des leaders d’attaque aux côtés de Camille Lopez, Arthur Iturria, Guillaume Rouet et Uzair Cassiem.
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