Le Stade-Français Paris effectue un début de saison catastrophique.

Les Parisiens sont 13ème du championnat juste devant la lanterne rouge : Vannes.

Forcément, l’objectif du top 6 s’est envolé et désormais, Paris va devoir se battre pour le maintien.

Interrogé via Midi Olympique, l’ouvreur Parisien Louis Carbonel a exprimé sa grosse frustration suite à ce début de saison raté. Extrait:

Forcément, on l’a mal vécu en début d’année parce qu’on avait beaucoup d’ambition. Ils ont fait deuxième l’année dernière. On avait beaucoup confiance au changement de style de jeu parce qu’on a des coachs qui sont très compétents, notamment Laurent. Bien sûr que ça a été compliqué. Après, maintenant, on a assumé notre situation. On est en zone critique.

Il reste 11 matchs. C’est vrai que maintenant, si on enchaîne une grande série de matchs, les ambitions peuvent changer. En top 14, ça va très vite. Mais on reste humbles. On sait que là pour le moment, on bataille pour le maintien et sauver le club. Et c’est ce qui nous importe le plus jusqu’à la fin on va penser « maintien ».

Il regrette que son équipe ait manqué de régularité dès le début de la saison. Extrait:

Dès le début de la saison nous avons manqué de régularité dans nos résultats. Le match du Racing a montré le potentiel qu’avait cette équipe pour jouer au rugby. Après, il faut essayer de le reproduire tous les matchs. C’est vrai que le top 14, c’est dur tous les week-ends. Peut-être qu’on n’a pas encore l’habitude et les réflexes quotidiens pour reproduire tous les week-ends le même match que face au Racing. Mais je pense qu’on a tout pour, après, à nous de bien mettre les choses en place et de continuer à croire qu’on peut le faire pour essayer de réussir sur le long terme.

Il l’affirme : le Stade-Français va devoir changer des choses pour rapidement remonter au classement. Extrait:

Forcément, quand tu es dans la difficulté, il faut revoir la copie. Je pense qu’on va se baser sur la conquête, sur la défense et sur le jeu au pied parce que c’est ce qui fait gagner quand même pas mal de matchs, ce sont les bases du rugby. On avait peut-être oublié certaines choses qu’il fallait pour être en haut. Donc oui, on va se recentrer sur nous et sur les basiques du rugby parce qu’on en a besoin si on veut gagner des matchs. La beauté du jeu, on s’en fout un peu, le plus important c’est ramener les points pour s’éloigner de la zone rouge le plus vite possible.

Il rappelle évoluer à un poste stratégique et être obligé de prendre souvent la parole. Extrait:

Je venais d’arriver, c’est toujours un peu plus compliqué. Mais de par mon poste, je suis obligé de parler, je suis obligé d’essayer de m’imposer, que ce soit par la voix ou même sur le terrain. Donc j’essaye. Après, je ne pense pas qu’on manque de leaders au stade français. C’est comme je vous l’ai dit tout à l’heure, c’est un ensemble de choses dans le club qui fait qu’on arrive dans des situations comme ça. Et je pense qu’on a tout pour dans l’équipe pour essayer de jouer les premiers rôles, que ce soit dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois.

Selon lui, les joueurs Parisiens sont revenus à l’entraînement avec un nouvel état d’esprit. Extrait:

Après, la pression, on l’a depuis le début, vu qu’on est en bas depuis le début de l’année. Mais depuis les vacances, j’ai surtout senti une remise en question que ce soit de la part du staff ou des joueurs. On a envie de tous travailler dans la même direction et de donner le maximum pour sauver le club le plus vite possible. Moi, j’ai surtout senti des choses positives et j’espère que dès ce week-end, ça va se voir. Pour avoir vécu le match du maintien avec Montpellier l’an dernier, je ne souhaite pas revivre cela. J’espère qu’on va tout donner pour s’en sortir sans devoir disputer ce match.

Pour conclure, Louis Carbonel avoue que son match contre Toulon reste son pire souvenir.

Il s’est d’ailleurs entouré d’une psychologue et d’un coach mental suite à cette défaite. Extrait:

C’est vrai que depuis, notamment ce match de Toulon, ça a été, je pense, mon pire souvenir, mais aussi mon meilleur souvenir parce qu’au final des plus grandes défaites, c’est là que tu apprends le plus. Donc, j’ai essayé de m’entourer un peu. J’ai vu une psychologue et un préparateur mental pour essayer d’être plus fort dans les années à venir. Cela m’aide à surmonter mes échecs un peu plus facilement. Je suis également bien soutenu par mes coachs et ça m’aide.

Comme je l’ai dit tout à l’heure, le staff est super. Tout le monde est content. Après, le problème, c’est que quand tu ne gagnes pas, il se passe des choses et ça s’effrite aussi en interne. Mais c’est normal. C’est la compétition. On veut tous gagner et on tire tous dans le même sens pour essayer de remonter au classement.