Jacky Lorenzetti sans filtre sur le départ de Stuart Lancaster : « les Anglais sont nos pires amis » !
Jacky Lorenzetti sans filtre sur le départ de Stuart Lancaster : « les Anglais sont nos pires amis » !
Le lundi 10 février 2025 à 19:05 par David Demri
2 Commentaires
Publicité
Cette semaine, dans les colonnes de Midi Olympique, Jacky Lorenzetti a tenu à clarifier plusieurs sujets concernant le Racing 92.
Le président francilien a évoqué la fin de mandat de Stuart Lancaster, le départ imminent de Laurent Travers vers Bayonne et celui, plus abrupt, de Camille Chat, qu’il considère comme « l’un des enfants du club ».
Il est également revenu sur l’expérience contrastée à Créteil et l’avenir du club à Colombes.
Enfin, il a salué les premiers pas du « rugueux » Patrice Collazo dans son nouveau rôle.
Il déclare que le Racing 92 est dans une mauvaise passe et explique avoir fait des erreurs importantes. Extrait :
(Il soupire) Moi, je suis passionné par tout ce que je fais, et en particulier par le rugby où les émotions sont décuplées. Le Racing vit une période difficile et je souffre avec lui. […] Jusqu’ici, on avait toujours été dans les six meilleures équipes françaises et européennes. Ce n’est plus le cas, soyons lucides. Il fallait donc réagir. Reprenons un peu le cours des choses. Il y a deux ans, j’ai demandé à Laurent Travers de prendre du recul parce que le cycle devait changer. On s’épuisait un peu, on ne se renouvelait pas… C’était un besoin instinctif, presque de survie. J’ai donc réussi à convaincre Toto, contre son avis je dois l’avouer, de devenir président. C’était ma première erreur.
Jacky Lorenzetti enchaîne en expliquant le choix de Stuart Lancaster. Extrait :
Derrière ça, j’ai accepté la candidature de Stuart Lancaster : à l’époque, tout le monde trouvait l’idée bonne, moi le premier. Ça ne l’a pas fait… Depuis la guerre de 100 ans, les Anglais sont nos pires amis ou nos meilleurs ennemis, je ne sais pas… Mais ça ne l’a pas fait, quoi… Et ça ne remet pas en cause le fait que Stuart est un grand technicien et un gros bosseur. Il était là tous les matins à 5h30. Aussi, Stuart n’a peut-être pas appris le français assez rapidement et, autour de ça, le tout avait du mal à prendre.
Il explique que Stuart Lancaster et lui-même étaient simplement différents. Extrait :
On s’est donc quitté d’un commun accord. Même si mon patronyme d’Europe du Sud et ma dynamique ritale me conduisent parfois à pousser des gueulantes, on ne s’est pas lancé la vaisselle à la figure. […] Stuart avait une culture différente de la nôtre ; nos joueurs, latins dans l’âme, avaient néanmoins besoin de bouillir davantage.
Publicité
2 Commentaires
Je ne suis pas un fan de Jacky sauf que je trouve qu’il se pose de bonnes questions…enfin mis à part sa combine pour avoir autant de joueurs » prestigieux « en étant dans les clous….
Je ne comprends pas cette histoire d’être au travail à 5h30.
Le bon travail n’est pas mesuré au nombre d’heures à « travailler ».
Je me marre toujours de voir, dans mon entreprise, les jeunes cadres dynamiques être les premiers au bureau et les derniers partis, et dans les réunions bien trop nombreuses faire de l’esbroufe langagière. Avec çà, c’est sûr on va finir par être les premiers, ou pas.