Titulaire au centre de l’attaque de l’équipe de France hier soir pour le carton infligé aux Gallois, Pierre-Louis Barassi effectuait son retour en Bleu après une longue période d’absence.

Auteur de bonnes performances, il en a fait de même avec le maillot frappé du Coq.

Pour l’Equipe, il revient son match et son retour en Bleu.

Pierre-Louis Barassi savoure ce retour plus de trois ans après sa dernière sélection. Extrait :

C’était franchement très cool. J’ai savouré. J’ai vraiment apprécié ce match-là. Premier match de Six Nations en plus. Il y avait une saveur particulière devant mes amis et ma famille. Franchement, je ne retiens que du positif à chaud. Mais après, on va savourer ce soir et demain durant cette journée en famille. Puis on va vite switcher sur l’Angleterre qui va être un gros défi.

Il se dit heureux de jouer avec Yoram Moefana et estime que leurs profils sont complémentaires. Extrait :

C’est vrai qu’avec Yoram, on a des profils complémentaires. Lui, plus 12, moi, plus 13. Et après, sur certaines combinaisons, on switche. Ça déstabilise aussi les lignes adverses. Pas mal de trucs restent à améliorer en attaque. Mais le bilan est positif, donc on est plutôt contents.

Le centre toulousain revient sur le carton rouge reçu par son coéquipier Romain Ntamack. Extrait :

Après, on ne sait pas encore à quelle sauce il va être mangé. Je sais que parfois, il y a des remises de peine, etc. On attend de voir ce qui va se passer. On aura des nouvelles assez rapidement je pense. Il se retrouve dans une position défavorable. Il y a un premier plaqueur, le mec (Ben Thomas) se baisse un petit peu. Du coup, Romain met l’épaule directement. Mais je pense qu’il y a quand même des circonstances atténuantes. De toute façon, ce n’est pas nous qui gérons ça. C’est l’organisation du Six Nations.

Interrogé si c’est l’année ou jamais pour lui en Bleu, Pierre-Louis Barassi tempère. Extrait :

Non, je ne pense pas comme ça. En vrai, ce n’est pas l’année ou jamais. Cette année, je l’aborde d’une façon différente. C’est-à-dire prendre du plaisir, kiffer chaque moment sur le terrain. Ça se passe bien. Je touche du bois pour que ça continue. Honnêtement, je ne mets pas plus de pression supplémentaire sur les épaules. Je veux jouer mon rugby et contrôler le maximum de choses que je peux contrôler. Après, le staff fera ses choix. Je ne me mets pas de pression supplémentaire. Je suis passé par des moments tellement compliqués. Être sur le terrain avec Toulouse pour moi, c’est un énorme honneur. Alors ici en sélection, c’est décuplé.

Il revient sur l’émotion ressenti par l’hommage rendu au jeune Mehdi Narjissi. Extrait :

C’est toujours une émotion particulière sur la minute d’applaudissements. On est particulièrement touchés, nous en plus Toulousains, puisqu’on était allés au Cap se recueillir. C’est vrai que c’est toujours de l’émotion. Mais à titre personnel, j’ai quand même bien géré mes émotions ce soir. J’étais un peu plus dans l’émotion à la remise des maillots. Mais avant les matches, il faut essayer de garder le maximum de sang-froid pour pouvoir rester lucide et faire un bon match.