Antoine Dupont : « Ca fait 2 ans et j’ai l’impression que c’était une éternité ! »
Antoine Dupont : « Ca fait 2 ans et j’ai l’impression que c’était une éternité ! »
Le vendredi 31 janvier 2025 à 13:46 par David Demri
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Le demi-de-mêlée international Français Antoine Dupont s’est confié via L’équipe pour évoquer le match à venir contre le Pays-de-Galles, ce vendredi soir au Stade de France.
Il l’affirme d’emblée : les Bleus souhaitent remporter le Grand Chelem. Extrait:
On peut tout dire. Après, on sait de toute façon la difficulté de gagner un Tournoi, sans même parler de Grand Chelem. Les exigences qu’il faut, la consistance qu’il faut pendant quasiment deux mois… Pour le moment, on va se concentrer sur ce premier match. Évidemment qu’on a beaucoup d’ambition, comme beaucoup d’équipes dans ce Tournoi. Mais on ne va pas parler de Grand Chelem aujourd’hui.
Il rappelle ne plus avoir joué de Tournoi des Six-Nations depuis deux ans. Pour lui, cela représente une éternité. Extrait:
Oui, on peut dire ça. Ça fait deux ans que je n’ai pas joué dans le Tournoi, mais j’ai l’impression que c’était une éternité. La dernière édition a été frustrante, mais celle d’avant où j’avais participé l’avait été aussi. Quand ça fait longtemps qu’on n’a pas réussi à gagner une compétition, il y a toujours un peu plus d’envie. J’espère que je garderai cet enthousiasme-là sur toute la compétition. Avec la frustration de l’année dernière, on a envie de tout donner cette année pour ne pas avoir de regrets à la fin.
Il évoque ensuite la pression portée par le XV de France. Extrait:
Je pense que la première pression qu’on a, c’est l’ambition qu’on se fixe. On a un groupe qui est très ambitieux, qui est conscient de ses capacités, mais conscient aussi qu’on n’a pas eu des résultats à la hauteur du potentiel de notre groupe. Donc je pense que la première pression, c’est celle qu’on se met, nous. C’est plus de la motivation, je dirais. On a envie de… On a faim, tout simplement.
80 % de victoires, quand tu ne gagnes pas de trophée, ça ne veut pas dire grand-chose, même si c’est très positif et que ce n’est peut-être jamais arrivé dans le rugby français. Quand ça ne se concrétise pas par des titres à la fin, c’est toujours frustrant, c’est toujours le même mot qui revient. Donc il faudra qu’on s’arrive à se nourrir de ça pour nous donner une motivation et un supplément d’âme pour les matches qui vont arriver.
Lors de la dernière Tournée d’automne, les Bleus ont manqué de consistance dans le jeu offensif. Il réagit. Extrait:
On a essayé de comprendre pourquoi on avait eu ces errances, ces trous d’air par moments durant les rencontres. Il n’y avait rien de grave, parce que dans la globalité, c’était quand même très positif. Mais oui, on a travaillé sur ça, pour essayer d’être plus rigoureux sur notre jeu et sur nos principes, quel que soit le scénario du match, pour garder le cap qu’on a prévu.
Il explique être très heureux de pouvoir former de nouveau la charnière du XV de France avec Romain Ntamack. Extrait:
C’est comme si c’était hier, honnêtement. Je n’ai pas senti du tout de temps de réadaptation pour nous, ni pour lui d’ailleurs. Je pense qu’il connaissait déjà très bien le système et la quasi-totalité des joueurs. C’est un joueur intelligent qui s’adapte vite, qui comprend le jeu. Ça a été très rapide et on a bénéficié d’une semaine supplémentaire de préparation, ce qui a permis à toute l’équipe de pouvoir travailler plus en profondeur.
Questionné sur les affaires extra sportives du XV de France, il préfère les occulter. Extrait:
Moi, je n’ai pas ressenti quelconque gêne durant la semaine, ni celle d’avant. On a été focus sur notre objectif de ce premier match avec tout ce qu’il signifie pour la suite de la compétition. On s’est concentrés sur nous, sur notre jeu, sur les choses qu’on avait à travailler. Et ça suffisait largement pour occuper tout notre temps et notre énergie.
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