La pression est forte sur le XV de France : Explications !
La pression est forte sur le XV de France : Explications !
Le vendredi 31 janvier 2025 à 10:48 par David Demri
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Après une saison 2023-2024 compliquée, le XV de France de Fabien Galthié démarre son Tournoi des VI Nations vendredi soir face au pays de Galles. Et malgré un bilan jugé satisfaisant par le staff des Bleus, l’urgence de gagner commence à se faire sentir.
80% de victoire, une deuxième place sur le Tournoi des VI Nations, une tournée d’automne réussie. A la lecture des statistiques données par Fabien Galthié, il y a de quoi se satisfaire de la saison 2023-2024 du XV de France.
A l’inverse, on retient aussi la brutale élimination lors de quarts de finale de la Coupe du Monde, la large défaite à Marseille face à l’Irlande et le nul face à l’Italie dans le Tournoi 2024. Sans oublier la tournée en Argentine catastrophique sur le plan extra-sportif.
Une belle série en novembre
Les trois matchs de novembre ont relancé une dynamique positive, reste maintenant à la couronner de succès.
« On a un groupe qui vit bien, qui joue bien, maintenant, il faut que ça se concrétise », confirme le troisième ligne François Cros. « Les résultats ne sont peut-être pas aboutis, il manque ces trophées mais on travaille bien, on doit le valider par quelque chose. »
Galthié satisfait de son bilan
Ce « quelque chose », pourrait être un titre sur ce tournoi. Avec Fabien Galthié comme sélectionneur, les Bleus n’en ont remporté qu’un, le Grand Chelem, en 2022, finissant systématiquement deuxième sur les quatre autres éditions. Sans oublier des victoires de prestige à Londres, Cardiff et Dublin respectivement 18 ans, 10 ans et 8 ans après les derniers succès des Bleus outre-Manche.
Un bilan très satisfaisant selon Fabien Galthié, arrivé à la tête de la sélection après 10 ans de disette dans le Tournoi.
« J’entends ce bruit de fond récurrent sur la pression, il me va très bien », tranche le sélectionneur tricolore. « Moi je trouve que l’équipe de France performe énormément depuis 2020: 80% de victoires en 55 tests, c’est une performance énorme. Une victoire et quatre places de second, c’est très bon. Bien sûr, on a envie de faire mieux, continuer à progresser, nous voulons gagner des compétitions, je suis d’accord avec vous. »
Un calendrier pas simple
Fabien Galthié est clair: chaque test match est une compétition en soit, et chaque victoire est importante dans le vécu du XV de France. Cette année, le programme du Tournoi s’annonce particulièrement corsé. Les Bleus vont devoir briller trois fois consécutivement loin de Paris, à Londres, Rome puis Dublin. Ils n’ont remporté qu’une fois la compétition dans ces conditions, en 2007.
Mais peu importe pour l’entraîneur des trois quarts Patrick Arlettaz: « Il y a toujours de la pression, et ça tombe bien c’est en adéquation avec notre volonté. Et il y a la difficulté de la compétition cette année. Mais ça ne diminue pas notre appétit, et notre volonté de remporter ce Tournoi. Je ne suis là que depuis un an mais je sens bien qu’il y a une grosse envie d’aller décrocher un titre. »
Les Bleus favoris?
D’autant que cette saison, les Bleus arrivent avec un statut de favori. Seule équipe de l’hémisphère Nord invaincue en novembre, ils sont portés par leurs performances incroyables avec leurs clubs en Champions Cup.
Hormis les Irlandais du Leinster, toutes les équipes anglaises, irlandaises ou écossaises engagées ont connu la défaite face à un club français, dont certaines retentissantes. Forcément un avantage psychologique au moment de recroiser la route de ces joueurs sur les pelouses du tournoi?
Capitaine Dupont de retour, avec Romain Ntamack
Pour son retour dans le Tournoi après ses succès en équipe de France à 7, le capitaine Antoine Dupont compte en tout cas continuer sur sa lancée: « L’ambition est toujours de gagner, on a un gros challenge devant nous, une montagne à gravir. On sait que si on joue à notre meilleur niveau on est capables de gagner partout. Sur les cinq dernières années on finit quatre fois second, il y a beaucoup de déception sur le palmarès au vu du potentiel. Il faut que cette frustration se transforme en motivation et nous pousse. »
A ses côtés, son coéquipier en club Romain Ntamack fait également son retour après 17 mois d’absence. Pour reconstituer la charnière du Grand Chelem en 2022, et des victoires face à l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande entre 2021 et 2022.
Après une mise en bouche face au pays de Galles, au cours de laquelle il faudra faire le plein de confiance et de points, les Bleus prendront la route de Twickenham. Ou les attendront des Anglais revanchards, deux ans après leur défaite historique face aux Bleus (53-10). La plus large de l’histoire concédée sur leur sol.
Via RMC Sport
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