Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Lewis Ludlam est un grand amoureux de musique.

Interrogé via Var-matin, ce-dernier a expliqué s’être essayé à de nombreux instruments de musique.

Il se confie. Extrait:

« J’ai à peu près tout essayé, car comme je ne tenais pas en place, mes parents cherchaient des moyens de m’occuper. Alors quand je n’étais pas dehors, ils me mettaient devant un piano, une guitare. J’ai également pris des cours de peinture et de dessin. Honnêtement, je n’étais pas mauvais, et je m’éclatais. Bon, comme tous les adolescents, j’ai un peu stoppé en grandissant, mais à 20 ans, j’ai ressorti la guitare.

Je déteste l’électrique. Moi, je joue de l’acoustique. Je suis dans une vibe un peu chill. Ça m’aide à couper, à déconnecter. Désormais, j’y joue quotidiennement. Ça me canalise, ça m’apaise. »

Il explique comment lui est venue cette passion. Extrait:

« Mon tout premier souvenir, c’est chez mes tantes à les voir danser et écouter du reggae à longueur de journée. Chez moi, on écoutait également de la ska, du rock, de la musique dansante. De la folk également. Et moi, avec les années, j’ai aussi développé mes propres goûts.

Alors en plus de tout ça, j’ai aussi appris à aimer le jazz et les grands classiques. Par exemple, je suis très sensible à l’œuvre de Frank Sinatra. Mais bon, au final, j’en reviens absolument toujours à Bob Marley et au reggae. Comme mes tantes, comme ma mère. C’est mon côté Caribéen, c’est dans le sang. »

Avant les matches avec Toulon, il indique écouter une playlist précise. Extrait:

« J’ai une playlist, toujours la même, que j’écoute dans un ordre extrêmement précis ! Le matin, pile au moment où je sors du lit, elle démarre par un peu de reggae. De la musique chill, pour me mettre dans un bon mood, pour éveiller mon corps. Ensuite, quand le match approche, je bascule sur du rock pour monter en pression.

Et pour changer carrément d’état d’esprit, pour entrer dans mon match, je poursuis par quelques morceaux de rap. Là, je sens que ma concentration progresse de musique en musique. Et finalement, la toute dernière que j’écoute, juste avant d’entrer sur la pelouse, c’est Sinnerman, de Nina Simone. C’est une musique puissante, qui me permet d’arriver sur le terrain pile dans la bonne énergie. Ni trop, ni pas assez. »