L’ancien international Français Yoann Huget sort, ce mercredi, son autobiographie intitulée « Je ne vous avais pas dit au revoir ».

Le média Actu Rugby s’est procuré quelques extraits de cette autobiographie.

Ce qui lui est resté en travers de la gorge ? Qu’il n’ait pas pu terminer sa carrière comme il l’aurait voulu.

C’est sur blessure que Yoann Huget a été contraint de raccrocher les crampons.

A lire ci-dessous : 

« Au moment où je reste au sol, tout le monde a compris. Paradoxalement, ça m’a permis de rendre mon arrêt de carrière crédible. C’est fou, mais personne ne me croyait quand je parlais de mes douleurs de plus en plus insupportables. […] Je ne veux pas finir ma carrière sur une civière. Je ne veux pas laisser cette image-là. Quand je vois arriver la civière, je leur dis : « Non, ce n’est pas possible, vous me rangez ça tout de suite ».

Concernant sa première sélection avec le XV de France, il ne s’en rappelle quasiment pas. Extrait:

« J’honore ma première sélection le 20 novembre 2010 contre l’Argentine. Mais – c’est incroyable – je n’ai absolument aucun souvenir de cette sélection ! Il faudrait qu’un jour je revoie ce mach… Je sais que je suis là, que j’ai joué ce match, mais je me rappelle de rien. Rien n’est resté gravé de ce moment-là. […] Je découvre tout, je regarde tout, et pourtant il ne m’en reste rien. Même ma première Marseillaise, je ne m’en souviens pas ».

Aussi, Yoann Huget évoque les 3 no-shows lors de contrôles antidopage qui lui valent une lourde suspension. Extrait:

« Si on est sincère, il n’est pas là pour faire de la prévention. Ce qu’il veut, c’est me baiser, parce qu’il sait très bien que je suis pris en équipe de France, il sait très bien que je suis resté à Marcoussis. Il a vu la liste des joueurs sélectionnés, et il vient quand même sonner chez moi le lendemain. Ce n’est absolument pas logique. Mais il faut qu’il justifie son travail. Un million d’euros est alors alloué à l’AFLD chaque année… »

Il raconte que sa mère a tenu un bar durant un certain temps. Il évoque alors son rapport à l’alcool. Extrait:

« Ma mère a également tenu un bar. […] Je fuis les bars aujourd’hui. J’en ai trop vu. Je sais trop comment ça se passe, les gens qui arrivent dans un état normal et qui repartent dans un état d’ébriété assez avancé. Quand je vais en soirée, je pars toujours avant 1 ou 2 heures du matin parce que je sais très bien qu’avec l’alcool, le comportement va changer à mon égard ».