Les belles confidences de Sébastien Bruno avant le match entre Sale et Toulon !
Les belles confidences de Sébastien Bruno avant le match entre Sale et Toulon !
Le dimanche 19 janvier 2025 à 14:28 par David Demri
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Ce samedi soir, le Rugby Club Toulonnais défiera Sale en Angleterre dans le cadre de la 4ème journée de la Champions Cup.
A l’approche de cette rencontre, l’ancien talonneur de Sale et de Toulon, Sébastien Bruno s’est confié via Var-matin.
Ce-dernier se rappelle de son arrivée à Sale en 2004. Extrait:
Philippe Saint-André devient manager à l’été. Moi, j’étais à Béziers, j’avais 29 ans, j’avais un peu le sentiment d’avoir fait le tour du Top 16, et j’étais emballé à l’idée de découvrir le championnat d’Angleterre, une nouvelle culture, un nouveau pays. Bon, forcément, avoir un coach français me mettait en confiance car je n’étais pas à l’aise en anglais… D’ailleurs, je n’ai jamais vraiment fait l’effort, donc je limitais mes interactions (rires).
Il se rappelle de son début d’aventure avec Sale. Extrait:
De Sale, je savais seulement qu’il y avait Jason Robinson [arrière champion du monde en 2003]. Pour le reste, Philippe m’avait présenté une équipe joueuse mais qui manquait de densité. C’est pour ça qu’il nous avait fait venir avec Ignacio Fernández Lobbe ou encore Sébastien Chabal.
C’était un projet qui m’emballait, même si je sentais que mon entourage, ma famille et mes amis ne l’étaient pas. Ils me répétaient: « Qu’est-ce que tu vas faire en Angleterre, il caille, il pleut, les gens sont froids ». Il fallait vraiment que je sois motivé (rires).
Il évoque ensuite les supporters des Sharks. Extrait:
À l’époque, on jouait à Stockport, et le stade était tout le temps à guichets fermés. C’était un petit stade, de 8.000 à 10.000 spectateurs, mais c’était un exploit de remplir constamment un stade quand il fait – 4 degrés chaque week-end. Après, les supporters anglais sont plus détachés qu’en France. Disons que, même en cas de défaite, tu ne seras pas sifflé. Ça me faisait bizarre, car je venais de Béziers où le public était bouillant.
Il évoque une grosse différence avec les supporters du Rugby Club Toulonnais. Extrait:
Et je ne vous raconte pas à mon arrivée à Toulon en 2009 (rires). C’était intéressant de connaître quelque chose d’aussi différent, avec des supporters moins dans l’émotion. C’était également le cas des joueurs.
Déjà, tu n’arrives pas au stade cinq heures avant le match à te mettre des coups de tête sous la douche. Tu arrives à une heure du coup d’envoi et, avant le match, ça écoute de la musique, c’est détente. Et, après le match, qu’il y ait victoire ou défaite, ça se chambre, ça rigole. Au départ, ça m’a surpris mais je pense que ça m’a fait grandir. Préparer une finale de championnat comme tu prépares un amical, ça t’apprend à relativiser.
Il décrit ensuite la ville de Sale. Extrait:
La semaine, Sale est une ville plutôt ouvrière, donc c’est extrêmement calme et, à 17, h tu ne croises plus un chat. De toute façon, il fait nuit à partir de 16h donc ça te passe l’envie de te balader (rires). Mais le week-end, la ville se transforme. C’est une féria géante. Les gens boivent des canons, vont au pub, se mettent dans des drôles d’états…
Il y a une année où je n’ai pas éteint le chauffage un seul jour. C’est-à-dire qu’il tournait en janvier et en février, mais également le 15 août (rires). Donc, sur le terrain, ça ira, mais pour les supporters qui vont faire le déplacement, je leur conseille de ne pas oublier les gants, le bonnet et le parapluie. Mais je le répète: ils risquent d’avoir froid mais vont découvrir une ville festive, assez verte car il y a pas mal de parcs, où ils pourront trouver de chouettes salons de thé. Et pour les amateurs, il y a également de beaux golfs ou des pubs bien décorés. C’est dans son jus mais c’est joli.
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Excellent talonneur qui était toujours à la pointe du combat . Sébastien a laissé que des bons souvenir et ravi se l avoir croisé récemment à Mayol