Les vérités de Cédric Abellon sur son retour à Mayol pour le Pilou Pilou !
Les vérités de Cédric Abellon sur son retour à Mayol pour le Pilou Pilou !
Le mardi 14 janvier 2025 à 10:20 par David Demri
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Cédric Abellon a fait son grand retour sur le bord de la pelouse du Stade Mayol, il y a une dizaine de jours pour la réception du Racing 92.
Après le départ soudain de Christophe Charaut, Cédric Abellon a décidé de redevenir le lanceur du Pilou Pilou.
Interrogé via Var-matin, il avoue avoir eu les frissons au moment de faire son retour sur la pelouse de Mayol. Extrait:
J’ai réussi à me mettre les frissons tout seul. C’était juste magique. Je remercie d’ailleurs les supporters pour l’accueil qui m’a beaucoup touché. Tout ça m’avait manqué et ça me fait du bien de revenir.
Il explique comment son retour s’est ficelé. Extrait:
Le RCT m’a contacté pour savoir si je voulais revenir. On s’est vus, et il n’y avait pas de soucis. J’avais moi-même envie de le refaire depuis quelques années. En fait, je crois que l’année après avoir arrêté, j’avais déjà envie de revenir. (rires)
Pour lui, le Pilou Pilou représente énormément. Extrait:
Pour moi, c’est l’histoire de Toulon. Beaucoup ne savent pas ce qu’il veut dire et croient que c’est un chant folklorique. Mais, en fait, il a une vraie histoire. Les paroles ont été transformées dans les années 1940 par Marcel Bodrero par rapport au Débarquement.
Il précise s’être préparé au stade pour que la surprise soit totale, contre le Racing 92. Extrait:
Il n’y a pas spécialement de préparation. D’habitude, je fais le maquillage chez moi. Là, je l’ai fait au stade car il fallait que ça reste une surprise. J’ai même dû me cacher pour que les caméras ne me voient pas. Sinon, ça fait rire les gens mais, en général, avant le Pilou Pilou, je bois deux ou trois pastis ! (rires) Ça endort un peu les cordes vocales et ça me permet de gueuler un peu plus facilement. (sourire)
Dans la foulée, Cédric Abellon explique pourquoi il avait décidé de se retirer en 2019. Extrait:
C’était vachement prenant. Je perdais beaucoup de moments avec ma famille, des anniversaires, des trucs comme ça où j’étais obligé de partir pour aller faire le Pilou Pilou. Au final, c’est ma famille qui a vu que ça me manquait. Mes proches m’ont dit: « C’est pas grave, c’est ta passion. Donc, vis ta passion. » C’est même eux qui m’ont boosté pour reprendre.
C’était dur, car ça me manquait. Il y avait de la nostalgie. Mais il y en a eu avant moi et il y en aura après. Il faut que cette tradition se perpétue.
Il précise n’avoir jamais quitté le Stade Mayol depuis 2019. Extrait:
Mon père m’amenait au stade quand j’avais trois ans. J’ai grandi avec ça. Pour un Toulonnais, le rugby reste dans le sang et dans le cœur. Quand on voit le monde qu’il y avait sur port quand ils ont ramené le Bouclier et la Coupe, c’était affolant. Je m’étais baladé un peu, puis je m’étais mis debout sur l’un des balcons. France 3 m’avait demandé de faire un Pilou Pilou de là-haut. Des gens en bas disaient « chut, chut » et, d’un coup, il n’y a plus eu un bruit sur le port. On m’a demandé si j’avais besoin d’un micro. J’ai dit: « T’inquiètes ». Et le port a explosé.
Questionné sur sa vie personnelle, il explique avoir lancé une société de pisciniste. Extrait:
J’ai fermé mes salons de tatouage. J’étais d’abord au Mourillon, puis à Mayol, et enfin à Ollioules. Mais j’avais pour projet de retaper une maison, donc je n’avais plus le temps de m’en occuper. Là, j’ai ouvert une société de pisciniste dans le coin. Et maintenant, je tatoue pour les potes et pour le plaisir, car ça reste une passion.
Je vais commencer à faire tourner ma boîte et je vais peut-être rouvrir un salon pour mettre le pied à l’étrier à ma fille, qui est aussi tatoueuse. Au RCT, je me suis engagé pour une durée indéterminée et je ne compte pas partir. À moins que je n’ai plus de voix un jour, je pense rester longtemps… Sauf si le club décide de changer un peu les mœurs ou de faire venir quelqu’un d’autre. Sur Internet, des supporters ont d’ailleurs proposé que des mecs puissent venir une fois de temps en temps le faire avec moi. Ça leur ferait vivre un truc sympa et unique. C’est quelque chose qui pourrait être faisable.
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5 Commentaires
Excellent ! Merci Cédric pour ton retour !
Il veut pas ouvrir un restau ?
Il paraît que le pilou-pilou aide 😉
Le pilou pilou avec Cédric et d’autres supporters de temps en temps ?, Oui, c’est une très bonne idée, vu que c’est un cri ou « chant » qui vient des supporters. Il faudra juste qu’ils soient tous un minimum synchro 😉
ça fait plaisir, bon retour à lui.
« Marcel Bodrero », le super prof de gym qui m’a initié au rugby au lycée. Devant mes complexes d’adolescent trop maigre, il m’avait dit « Pour jouer au rugby, il faut un peu de muscles et beaucoup de tête ». Je retiens sa formule que nombre de joueurs actuels pourraient méditer,tout en sachant qu’il est plus facile d’acquérir des muscles que la vision et l’intelligence de jeu.