Frédéric Michalak dévoile son pronostic pour le match entre les Sharks et Toulouse !

Frédéric Michalak dévoile son pronostic pour le match entre les Sharks et Toulouse !

Le samedi 11 janvier 2025 à 0:52 par David Demri

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Ce samedi, les Sharks de Durban affrontent le Stade-Toulousain à l’occasion de la 3ème journée de la Champions Cup.

Interrogé via La Dépêche, Frédéric Michalak a rappelé que le club des Sharks représente un club important de sa carrière.

Et pour cause, il a effectué une pige chez les Sharks durant sa carrière. Extrait:

Cela reste un club important et même un moment important de ma carrière et de ma vie. Il y a eu beaucoup de bons moments. Je suis toujours en contact avec des amis là-bas, JP Pietersen qui est désormais manager de l’académie et de l’équipe, John Plumtree, qui a été mon entraîneur. J’ai beaucoup de famille là-bas, plutôt ma femme en a beaucoup là-bas. On y retourne souvent, tous les ans. C’est une aventure qui m’a marqué. L’un de mes trois enfants (Hugo) est même né en Afrique du Sud.

Il explique pourquoi, à l’époque, il avait décidé de rejoindre les Sharks. Extrait:

Je voulais me remettre en question alors que j’étais au Stade depuis l’âge de 6 ans. Et puis, le Super Rugby me faisait rêver. Tous les meilleurs joueurs d’Af’Sud, des Blacks et de l’Australie disputaient cette compétition. Les Sharks avaient été la seule franchise à me faire une proposition. Ils se souvenaient du passage de Thierry Lacroix et d’Olivier Roumat, qui s’était soldé par une victoire en Currie Cup. Ils espéraient la même chose avec un autre Français. Et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec moi en 2008 contre les Bulls de Pretoria (14-8). Donc au départ, pour moi, il y avait l’intérêt sportif. Et derrière, il y a eu tout ce qui a été culture, art de vivre, mélange, partage.

Il se dit très fier d’avoir pu remporter la Currie Cup. Extrait:

Une place aussi importante qu’un Brennus ou une Coupe d’Europe. J’aurais aussi aimé gagner le Super Rugby, mais on a perdu en finale en 2012 (6-37 contre les Waikato Chiefs).

Il décrit ensuite le club des Sharks. Extrait:

Le club se fond dans la région, à Durban. Il est très identifié pour sa culture du jeu d’avants. Quand j’y étais, j’ai découvert l’affrontement rude, la lutte avec les Du Plessis (Bismarck et Jannie), pendant les deux mois de présaison. Comme 10, j’avais la liberté de tout faire, avec beaucoup de joueurs rapides derrière. Mais devant, il y avait une férocité dans le combat. Un bon mix, en fait.

Ils sont toujours un peu dans le « power », la recherche de puissance. Ils ont une grosse qualité de mêlée. Après, je trouve qu’ils subissent beaucoup en touche et sur les ballons portés après touche, ce qui me surprend alors qu’ils ont des Etzebeth, Kolisi et Bongi (Mbonambi), qui sont des références dans ce secteur. Derrière, ils ont encore des flèches. Ils ont quelques blessés en ce moment, je les trouve un peu dans le dur.

Il ne le cache pas : il se verrait un jour entrainer une équipe Sud-Africaine. Extrait:

Ah oui, tout à fait. J’aimerais bien amener ma touche française dans un monde qui sait ouvrir les portes. Yannick Nyanga en a bénéficié le mois dernier, puisque les Sharks lui ont donné accès à tout, aux séances, aux livres, aux ordinateurs. Les Boks aussi d’ailleurs. Ils ont tout partagé. Ne pas avoir peur de l’autre, échanger des contenus et des idées pour se sentir plus libre et avancer ensemble, c’est ce qui me plaît.

Il se confie ensuite sur la spécificité du stade de Durban. Extrait:

Les tribunes sont grandes et le terrain est très large. L’ambiance est festive, les gens viennent avec les pick-up faire des barbecues sur les pelouses autour avant le match. C’est bon esprit, très famille. Ce n’est pas un stade où tu te fais insulter. Mais le public aime le contact. Donc, tu ne peux pas t’échapper.

Selon lui, Toulouse devrait s’imposer. Extrait:

Je suis curieux de voir ça. Toulouse va devoir gérer le voyage, ce n’est pas évident, en plein été, avec 40 degrés et beaucoup d’humidité, un ballon glissant. Le corps doit s’habituer, il faut veiller à l’hydratation, l’état de fatigue. Sur une semaine, ça passe. Mais pour les Sud-Afs, qui n’arrêtent pas de voyager en Australie et Nouvelle-Zélande, cela reste compliqué à gérer. Dans le jeu, Toulouse a tout ce qu’il faut pour gagner.

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1 Commentaire

  1. Un_gros_pet_dans_la_melee 11 janvier 2025 at 08h- Répondre

    Les meilleurs joueurs ne font pas les meilleurs entraineurs.
    Même si le palmares de Michalak ne souffre d’aucune c.on.testation, c’est lui le meilleur, puisqu’il a tout gagné hormis la Coupe du Monde, le constat est amer en tant qu’entraineur ou c.o.nsultant.
    Il n’a rien fait ou amélioré.
    Tant chez comme « c.o.nsultant de la performance individuelle du joueur », qu’au Racing 92 en tant qu’entraineur de l’attaque.