Rémy Baget fait passer un message piquant à ses anciens dirigeants de Bayonne !
Rémy Baget fait passer un message piquant à ses anciens dirigeants de Bayonne !
Le mardi 24 décembre 2024 à 19:22 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
Samedi, le Castres Olympique défiera l’Aviron Bayonnais au Stade Jean-Dauger à l’occasion de la 13ème journée du Top 14.
L’occasion pour l’ailier Castrais Rémy Baget de retrouver ses anciens coéquipiers de Bayonne, lui qui a joué six ans sous les couleurs de l’Aviron Bayonnais.
Interrogé via Midi Olympique, Rémy Baget a expliqué se sentir très bien à Castres. Extrait:
Tout se passe très bien. Je joue beaucoup de matchs (9 titularisations en Top 14, NDLR). C’est aussi pour ça que je suis venu dans une équipe compétitive. Je suis très heureux de pouvoir amener ma pierre à l’édifice dans ce beau club, qui est de mon département.
Il explique ce qui change par rapport à Bayonne. Extrait:
La façon de travailler n’est pas du tout la même. C’est aussi très plaisant pour moi. Les mecs sont très gentils, je repars sur un nouveau projet et je trouve ça incroyable. Au niveau du club, en lui-même, tout est sain, tout est vraiment bien, tout est fait pour les joueurs.
Il estime qu’à Castres, la rigueur de travail est supérieure. Extrait:
Ce ne sont pas les mêmes infrastructures. À Castres, je trouve qu’il y a une rigueur au travail qui est supérieure à celle que j’ai connue à Bayonne. Pour le moment, les résultats donnent plus raison à l’Aviron qu’à nous, mais je trouve qu’on est vraiment focus rugby tout le temps.
Il ne manque pas d’exprimer son admiration pour Castres. Extrait:
C’est bête à dire, mais des mecs ont joué leur centième match pour le club. Il y a eu, après ça, une remise de maillots, un discours du président. Ce fut pareil pour la 200e d’un joueur. Il y a, sur un tableau, le nom de tous les mecs qui ont disputé plus de cent matchs au CO. Il y a vraiment une appartenance au club.
Il explique être très content de pouvoir jouer pour Castres. Extrait:
J’étais content de pouvoir jouer pour le Tarn. C’est là où j’ai grandi, avec tous mes amis. J’ai de suite été bien accueilli, il y a pas mal de mecs du coin. Tu es obligé d’avoir ce lien avec les gars qui ont joué à Mazamet, Labruguière, Gaillac ou Graulhet. Tout le monde s’est côtoyé, on a tous des potes en commun. Ça me fait énormément plaisir d’être proche de chez moi et de pouvoir aller voir des matchs de mes copains le week-end, quand je peux.
Il l’affirme : Castres sera revanchard suite à sa défaite concédée à domicile contre l’UBB. Extrait:
Oui, c’est sûr que c’est dur de perdre à la maison, mais en ne gagnant pas à l’extérieur, nous savions que nous n’avions pas de joker. Tout ce qu’on veut, c’est pouvoir jouer notre rugby, prendre du plaisir et de la confiance. On croit énormément en notre projet et il n’y a plus qu’à mettre les ingrédients pour. C’est à nous de le faire…
Il évoque justement son retour à Jean-Dauger. Extrait:
Avec le gros match à domicile contre Bordeaux, je ne m’étais pas trop projeté sur Bayonne. Là, il y a les fêtes de Noël. Ça me permet d’y penser le plus tard possible. Je ne me mets pas de pression par rapport à ça, mais c’est sûr que j’aurai envie de faire une grosse performance, à la fois pour moi et pour le club, car nous en avons besoin. Concernant Bayonne, je veux que les gens se souviennent que j’ai été un joueur de l’Aviron et que je suis toujours un bon joueur. Je ne veux pas que les gens se disent : “Il est parti, parce qu’il n’était pas bon.”
Il explique avoir encore des attaches à Bayonne. Extrait:
Je n’ai des attaches qu’avec les joueurs. Je suis très proche de beaucoup d’entre eux, comme Guillaume Rouet, Esteban Capilla, Swan Cormenier… Ça me fera plaisir de revoir les mecs samedi. J’ai passé six ans là-bas, j’ai joué pendant quatre ans avec la plupart des gars. On a vraiment créé des liens. Après, à part mes attaches avec les joueurs, je suis attaché au club. Je veux dire, par là, à ses supporters, au stade, à cette ambiance.
Je n’ai des attaches qu’avec les joueurs. Je suis très proche de beaucoup d’entre eux, comme Guillaume Rouet, Esteban Capilla, Swan Cormenier… Ça me fera plaisir de revoir les mecs samedi. J’ai passé six ans là-bas, j’ai joué pendant quatre ans avec la plupart des gars. On a vraiment créé des liens. Après, à part mes attaches avec les joueurs, je suis attaché au club. Je veux dire, par là, à ses supporters, au stade, à cette ambiance.
Il souhaite faire passer un message aux dirigeants de Bayonne qui n’ont pas souhaité le conserver. Extrait:
D’un côté, j’ai envie de marquer, mais si je ne marque pas ce week-end et que je ne fais que des bonnes actions pour l’équipe, ça me rendra très heureux. J’ai besoin de prouver, à moi-même, et aux gens, qu’il y a peut-être eu des erreurs de faites, pour montrer que je suis un bon joueur et que je peux répondre présent.
Je ne vais pas dire que nous sommes des pions, mais il y a tout le temps des recrues, à chaque année, les joueurs changent. Personnellement, j’ai eu l’impression de marquer un peu l’histoire de l’Aviron bayonnais en étant champion de France de Pro D2, en ayant permis au club de monter et en ayant été le meilleur marqueur d’essais sur la saison 2021-2022. Après, il y a plein de mecs qui ont été très bons à Bayonne et dont on ne se souvient plus maintenant. J’espère avoir écrit une petite ligne dans le grand bouquin de l’Aviron bayonnais.
Il explique tant bien que mal ne pas avoir d’amertume envers Bayonne. Extrait:
Je suis très bien où je suis. Je ne regrette pas du tout mon choix et au contraire. Je suis le plus heureux, vraiment. Si c’était à refaire, je le referais. Je n’ai pas d’amertume contre ce club. Je suis passé à autre chose, j’ai tourné la page.
Publicité
0 Commentaire